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Johann Zarco

Sur sa chute d’Austin, sa seconde consécutive après l’Argentine, Pecco Bagnaia plaide non coupable mais la télémétrie le condamne pourtant chez Ducati. Dans le clan de la marque, le sujet est débattu. Luca Marini a livré les données de la télémétrie, mettant le Champion du Monde dans une posture inconfortable et Johann Zarco a livré une expertise qui, si elle n’innocente pas le n°1, lui accorde de larges circonstances atténuantes… Explication.  

Pecco Bagnaia est-il responsable de son malheur texan ? A part lui-même, tout le paddock répond par l’affirmative. Mais si on suit bien le raisonnement de Johann Zarco, ce n’est pas aussi simple. Il commence sa démonstration sur un Grand Prix des Amériques qui s’est caractérisé par un nombre de chutes élevé : « nous sommes tous à bout de souffle » assure le Français… Puis il poursuit : Jorge Martin est tombé juste au début de la course. Lorsque vous êtes un peu hors de la piste et avec certains pilotes autour de vous, vous pouvez peut-être parfois être un peu plus agressif. Mais à ce moment-là, le côté gauche du pneu avant n’était peut-être pas encore tout à fait prêt ».

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Johann Zarco : « pour être rapide, il faut une moto rigide, et une moto rigide peut réagir comme ça »

La question du pneu est aussi de mise dans le cas de l’accident de Pecco Bagnaia : « la chute de Pecco Bagnaia est autre chose » mentionne le double champion du monde de Moto2. Puis il lâche : « il est tellement rapide qu’il a dépassé ses limites ». Oui mais pas seulement… « Peut-être que pour lui, le vent a soufflé ce qui a fait perdre quelques degrés au pneu avant. Il a pris le risque, mais il a été surpris par l’accident ».

Une circonstance atténuante donc, et Johann Zarco défend aussi l’argument de Bagnaia sur une moto dont le défaut serait d’être trop efficace, ce qui peut surprendre de prime abord. Mais le tricolore nous éclaire sur motorcyclesports : « c’est possible, parce que parfois la moto est comme ça : vous faites des choses dont vous êtes, vous-même, surpris que cela soit possible. Mais c’est possible. Pour être rapide, il faut une moto rigide, et une moto rigide peut réagir comme ça ». Le Français a ainsi éclairé notre lanterne…

 

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