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Jack Miller

C’est un Jack Miller fâché contre lui-même qui abandonnait sa KTM dans le bac à gravier d’Austin, dimanche, lors du Grand Prix des Amériques. C‘était certes sa sixième chute du week-end texan, mais avant de perdre le contrôle de sa RC16, il était remonté au troisième rang et commençait à grignoter du terrain sur Pecco Bagnaia encore leader et son ombre Alex Rins. L’Australien en est certain, s’il avait tenu jusqu’à la dernière partie de la compétition, il aurait démontré les belles qualités de sa moto autrichienne à gérer ses pneus avant l’arrivée. Hélas, il a quitté la scène avant le baissé de rideau…

Jack Miller était pratiquement inconsolable après les premières minutes de son abandon pour cause de chute : « je préfère ne pas utiliser le mot qui est sur le bout de ma langue. Disons que c’était malheureux » commence l’équipier de Brad Binder qui a aussi fini dans le bac à gravier en montrant le même panache… « Pas de chance… Je me sentais vraiment bien dès le départ. J’ai pris un bon départ, je me sentais à l’aise et je me suis bien lancé dans la course. J’avais l’impression que nous avions une grande chance d’être là jusqu’à la fin ».

Et il ajoute : « le succès était à portée de main et je suis désolé d’avoir déçu l’équipe. Ils ont effectué un travail fantastique tout le week-end, les progrès par rapport à l’an dernier sont énormes. Et c’était génial de pouvoir se battre avec Pecco et Alex dans les premiers tours ».

Jack Miller : « la pleine force de la KTM vient dans les dernières moments de la course, il ne nous reste plus qu’à travailler pour y arriver !« 

Et il a vraiment tout tenté pour redresser la situation : « j’ai vraiment essayé… En Argentine, s’il y avait un moment « poilu », vous pouviez sortir votre coude et attraper la moto comme nous le faisons tous. Mais la piste d’Austin est si glissante et impitoyable que vous pouvez garder votre coude au sol aussi longtemps que vous le souhaitez pendant un moment comme celui-ci. Mais la moto commence toujours à tourner en rond autour de vous et rien ne peut la remettre sur la bonne voie et sous contrôle ».

Reste que la performance a été constatée : « la partie positive était la vitesse et que nous avons pu suivre les gars » dit JackAss. « Notre package était vraiment compétitif ce week-end. La moto était super à piloter, nous roulions à une vitesse décente et on s‘améliorait à chaque tour. La façon dont la moto gère les pneus est impressionnante. La pleine force de la KTM vient dans les derniers moments de la course. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à travailler pour y arriver ! » Et il termine : « nous prendrons cela avec nous à partir du week-end. Nous apprendrons du négatif et allez à Jerez la tête froide ». Rendez-vous au dernier week-end de ce mois d’avril.

MotoGP, Austin J3 : classement

Austin

Crédit classement motogp.com

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