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Joan Mir

Joan Mir n’arrive pas encore à briller sur la Honda RC213V après trois Grands Prix. On ne lui en voudrait certainement pas si, dans le même temps, son ancien équipier de chez Suzuki et tout aussi nouveau sur la machine de Tokyo ne pointait pas troisième au championnat après une magistrale démonstration de force à Austin. Sur cette retentissante victoire du pilote LCR, il ne pipe mot, préférant convaincre que sans sa chute en tentant de dépasser Morbidelli au début de l’épreuve, on l’aurait certainement vu en bagarre avec Viñales à sa fin. Mais avec des si…

On le sait depuis déjà quelques saison, lorsque l’on est un pilote Repsol Honda, il faut avoir un forfait combinaison cuir élevé. Car on en collectionne en chutant plus souvent qu’à son tour. Cela étant dit, Alex Rins chez le team satellite LCR a démontré au Texas qu’il n’y avait pas de fatalité. Avec sa victoire au Grand Prix des Amériques, il a mis fin à la plus longue séquence sans victoire de Honda, soit 24 courses consécutives, depuis le constructeur japonais est revenu à temps plein dans la catégorie reine en 1982…

Le genre d’exploit qui doit être signé par le team officiel, qui, après trois meetings cette année est bonne dernière au classement des équipes. La situation globale n’est donc pas reluisante. Mais Joan Mir veut convaincre que les apparences sont trompeuses. Bien que, dans la course Sprint, il se soit contenté de la 12è place, et malgré son abandon sur chute au 9e tour du Grand Prix des Amériques de dimanche, le Majorquin reste positif : « la seule chose positive à propos de cette course est que j’ai eu les meilleures sensations jusqu’à présent sur la Honda » a-t-il déclaré.

Joan Mir : « à Austin j’ai pris du plaisir à piloter »

Il ajoute donc : « nous allons dans la bonne direction. A Austin j’ai pris du plaisir à piloter, le freinage et la vitesse en virage étaient meilleurs, mais l’impression est que nous arrivons toujours en retard. J’ai de meilleures sensations dimanche, mais on part de l’arrière et c’est difficile. Mais je vois du potentiel ».

Un potentiel qui ne lui a cependant pas permis de passer Franco Morbidelli à temps : « dépasser sur cette piste est toujours un défi si vous n’avez pas une bonne vitesse de pointe, car vous êtes toujours en retard et, dans des freinages aussi longs, avec l’aspiration, vous luttez plus que le pilote devant vous » a-t-il expliqué.  « Dans mon cas, j’avais du mal à doubler Morbidelli, dans les premiers tours, quand tout le monde a du grip, c’est difficile de faire la différence en accélération en sortie de virage lent, c’est probablement notre point faible. J’ai essayé de prendre une ligne différente pour l’attaquer dans le troisième virage et j’ai perdu l’avant, c’était mon erreur ».

Et s’il était resté sur ses roues, celui qui partageait son box avec le remplaçant de Marc Marquez, Stefan Bradl, qui est aussi tombé, prétend : « en réalité, si j’avais pu doubler Franco, j’aurais pu essayer d’être dans le top 4. On a l’air d’être dans la mouise, mais peut-être qu’on est plus près des meilleurs qu’il n’y paraît ». On en est sûr, du moins pour Alex Rins, troisième d’un championnat où Joan Mir pointe 19e sur 22 classés avec 5 point.

Joan Mir, Repsol Honda Team, Red Bull Grand Prix of The Americas

MotoGP, Austin J3 : classement

Austin

Crédit classement motogp.com

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