Jorge Martin arrive à Austin avec le statut de l’un des rares du plateau à y avoir réalisé une pole-position. Cela étant dit, le pilote Prima Pramac Racing est monté deux fois sur le podium à COTA : P2 en 2017 et une victoire en 2018, sa deuxième victoire de cette saison en route vers le titre Moto3. 2021 a été la première course de Martin en MotoGP au Texas et il a terminé P5. L’année dernière, il s’était qualifié en pole position via Q1 mais avait terminé P8. Le Grand Prix des Amériques est donc un défi pour l’Espagnol, qu’il va pourtant devoir relever après un début de saison loin des ambitions affichées tandis qu’il semble être sorti des radars de Yamaha qui fait les yeux de Chimène à son champion WSBK Toprak Razgatlioglu…
Le discours martial assumé par Jorge Martin lors de l’intersaison le dépeignant comme le pilote privé qui allait devenir Champion du monde sonne creux face au bilan des deux premiers Grands Prix du millésime 2023. Avec une Ducati que beaucoup lui envient, il n’est en effet que septième du championnat avec 22 points, tandis que son équipier Johann Zarco est troisième de la même hiérarchie. Il lui faut donc redresser la barre et en finir avec une certaine malchance dans les faits de course.
Ce Grand Prix des Amériques se présente à lui pour reprendre l’offensive, mais ça commence mal… « Mercredi soir je me suis réveillé à trois heures avec de la fièvre et je me sentais très « épuisé ». Depuis, j’ai progressé, et j’espère être à nouveau au top vendredi, mais je pense que ce sera vraiment journée difficile » … Et puis il s’inquiète de l’état d’une piste qui avait fait polémique l’an passé, ce que tout le monde semble avoir oublié… « Le problème, c’est qu’il n’est pas toujours possible d’éviter les bosses, les trajectoires sont ce qu’elles sont, mais cette année les choses pourraient être améliorées, on en saura plus quand on y roulera ».
Jorge Martin : « l’an dernier, les bosses étaient un obstacle délicat »
Reste que Jorge Martin ne part tout de même pas battu d’avance : « le début de saison n’a pas été facile » explique le Martinator sur GPOne. « Mais je pense que nous avons déjà une excellente base pour la moto et nous pouvons être compétitifs. Ici à Austin, nous devrons beaucoup travailler sur les changements de direction, l’année dernière je sentais que j’étais lent et même les bosses étaient un obstacle délicat. Nous essaierons de trouver la configuration optimale pour pouvoir affronter les deux courses du week-end de la meilleure façon possible ».
Puis il en vient à ce test organisé par Yamaha pour Toprak Razgatlioglu en vue d’un possible avenir commun en MotoGP. Une perspective qu’il avait fait lui-même entrevoir cet hiver avec la marque d’Iwata. Sur cette nouvelle donne au sein de la marque aux diapasons, il commente : « il est encore trop tôt pour en parler, mais je reste ouvert à toute proposition ».
