Voilà un nouvel épisode de la vie du MotoGP et des Grands Prix qui interpellera encore un peu plus sur les compétences de ceux qui sont aux commandes. En pleine conférence de presse des pilotes à Austin un communiqué est venu de la Cour d’Appel du MotoGP saisie par Honda pour revoir la seconde décision des commissaire de la FIM, sanctionnant toujours Marc Marquez pour les faits du Grand Prix du Portugal, mais obligeant le coupable à purger sa peine non plus au meeting suivant, mais à celui où il se présentera apte. La décision était très attendue. Et la montagne a accouché d’une souris.
Pour faire court, la situation devient ce soir encore plus compliquée à comprendre qu’avant… Car la Cour d’Appel FIM a décidé de NE PAS DÉCIDER POUR LE MOMENT et a SUSPENDU l’application de la sanction du double long lap infligé à Marc Marquez pour pilotage irresponsable.
On lit cependant de la juridiction « qu’il y a lieu de conclure que la balance des intérêts penche en faveur de l’octroi du sursis à exécution demandé par les appelants ». Avec cette mention : « une décision finale sur l’appel sera rendue en temps voulu ». Honda a donc obtenu un sursis, avant la décision finale qui devrait intervenir dans le délai de quatre semaines évoqué initialement.
Voilà donc une épée de Damoclès posée sur le déroulement de cette saison, car la situation actuelle veut que Marc Marquez pourra être sanctionné dans « un temps voulu » ou jamais.
