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Jack Miller

Jack Miller s’est favorablement distingué dans cette conférence de presse d’avant un Grand Prix d’Argentine qui promet d’être aussi riche en émotions que celui qui a ouvert la saison au Portugal le week-end dernier. Au cours de l’événement, la question de Marc Marquez, de son accident et de sa sanction est arrivée sur la table. Et comme souvent dans ce cas de figure, celui qui prend suffisamment de hauteur pour se positionner au-dessus de la mêlée est JackAss…    

Jack Miller a ainsi tenté d’amener un peu de sérénité dans ce qui tourne de plus en plus à une « affaire Marc Marquez » dont les origines remontent au virage 3 du Grand Prix du Portugal où l’octuple Champion du Monde s’est offert un strike sur Jorge Martin et surtout Miguel Oliveira. Du trio, seul le pilote Pramac Ducati est resté suffisamment valide pour continuer son parcours en MotoGP lors des prochains jours sur le tracé de Termas de Rio Hondo.

Sur le fond, l’octuple champion du monde a reconnu son erreur, accepté la sanction et présenté ses excuses. Sur la forme, les commissaires de la FIM se sont plantés dans la formulation du moment où la sanction infligée à Marc Marquez devra être faite, et se retrouvent en appel avec Honda devant la Cour d’Appel du MotoGP. Autant d’événements qui n’ont pas fait baisser la tension, toujours palpable en Argentine.

Une situation explosive que Jack Miller aimerait désamorcer. Il a ainsi commenté : « tout compte fait, le week-end dernier était normal. Quand on monte sur la moto, c’est normal que les émotions aussi s’emballent, on est tous dans la même situation, des accidents peuvent arriver. Peut-être qu’il y a eu une erreur de la part de quelqu’un, il est clair que s’il y a des règles à appliquer, ce qu’il faut aussi demander, c’est de la constance et de la persévérance ».

Jack Miller

Jack Miller : « on est là pour courir, et ensemble en tant qu’athlètes on doit faire de notre mieux pour trouver une cohérence dans ce sport« 

Il ajoute : « maintenant, ils pointent tous du doigt Marquez, je ne veux pas le défendre, mais en à mon avis on en parle trop. Il y a sûrement une limite infranchissable mais on est là pour courir, et ensemble en tant qu’athlètes on doit faire de notre mieux pour trouver une cohérence dans ce sport. Si tu percutes quelqu’un, il doit y avoir une sanction. Le but est de comprendre où tracer la ligne ».

Une réflexion, et notamment celle sur la logique des décisions prises par les commissaires, qui a inspiré ses collègues présents sur le plateau avec l’Australien. Pecco Bagnaia a ainsi ajouté : « en termes de sécurité, il faut demander plus de clarté sur le système de sanctions. Ce n’est pas facile de se comprendre. L’an dernier à Misano en Essais Libres 1, j’ai ralenti parce que je pensais avoir vu le drapeau à damier et j’ai pris une pénalité de trois positions en qualifications. C’est très difficile de comprendre ce qu’il faut faire, même par rapport à la pénalité de Marquez, une telle erreur n’est pas facile à comprendre, je pense qu’il faut demander plus de clarté. Ils doivent être plus clairs à ce sujet ».

Marco Bezzecchi n’a pas été en reste : « c’est très difficile de faire respecter les règles car il y a trop de situations différentes sur la piste. Comme l’a dit Pecco, ce serait bien d’avoir un peu de clarté, mais le travail des commissaires est compliqué. La commission de sécurité ça sert vraiment à trouver des solutions ensemble, c’est le but ».  Maverick Viñales y est aussi allé de son argument : « il faut pouvoir avoir confiance dans le fait que les sanctions soient toujours correctes, je comprends que c’est difficile, les choses peuvent être interprétées différemment, mais il faut qu’il y ait une règle qui soit la même pour tout le monde, sans trop d’interprétations. Mais j’imagine que le travail des commissaires soit difficile ».

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