En 2023, la Sunday Ride
Classic remet le couvert au Paul
Ricard les 6 et 7 mai ! Aujourd’hui, concentrons nous
sur les TZ, deux lettres mythiques qui symbolisent
une époque et surtout, une véritable dynastie. Une parade
de plus de cinquante Yamaha du genre est prévue pour cette année,
alors ne manquez pas d’y assister.
Mais pourquoi autant d’engouement pour une machine de Grand
Prix ? Après un changement de réglementation fin
1968, Yamaha, qui proposait des motos de compétition à la vente
depuis le début de la décennie, planche sur sa nouvelle arme
destinée à écraser la concurrence. La firme d’Iwata se servit de
ses anciennes créations pour assembler un nouveau monstre. Quand
Yamaha essaye puis adopte le refroidissement liquide au début des
années 1970 pour ses machines officielles, la solution est
transposée sur le nouveau projet compé client : la TZ, née
en 1973.
Le principe est extrêmement simple. Yamaha vend
dans son vaste réseau une moto de course, carénée, prête à courir
et de surcroît, accompagnée de pièces de rechange. Pour Yamaha,
“une victoire le dimanche, ce sont des ventes le
lundi” ! D’abord présentée en 1972 en
350cc et vendue 2 250 US$, elle se décline ensuite
en 125cc, 250cc,
500cc, 700cc et même
750cc. Au vu des performances incroyables de
l’engin et de sa facilité d’utilisation, les clients se
précipitent.
Dès lors, les grilles du championnat du monde sont envahies
par les TZ, notamment en 250cc et 350cc. Bien sûr, Yamaha
fait évoluer sa TZ d’année en année, pour toujours rester au sommet
de la pyramide. Les plus grands pilotes les utilisent, mais aussi
les plus modestes privés. Parfois, on retrouve plus de
quarante TZ au départ, toutes bien
classées !
Le phénomène est aussi voire plus impressionnant qu’avec la Norton Manx quelques décennies plus tôt. Jarno Saarinen, Patrick Pons, Carlos Lavado ont tous remporté d’immenses succès au guidon de ces machines de légende, sans oublier Christian Sarron que vous pourrez aussi retrouver à la Sunday Ride Classic 2023. Rappelons qu’il fut titré champion du monde 250cc 1984 en chevauchant une TZ, engagée par la non moins mythique écurie Yamaha Sonauto Gauloises. Cette année-là, sept pilotes dans le top 10 en étaient équipés. À vrai dire, inutile de nommer tout ceux qui en ont possédé une ; pensez à un grand champion, et vous l’avez ! Les meilleurs side-caristes utilisaient même les moteurs des TZ500.
Mais les Yamaha ne dominaient pas qu’en Grands
Prix. Comment ne pas parler de la Formule
750 dans une rétrospective concernant les TZ. Lancé en
1973, le championnat ne comptait pas pour le mondial mais était
tout de même très respecté, avec des grilles bien garnies. Dès
1974, la TZ750 dicte sa loi. La firme aux diapasons remporte toutes
les éditions jusqu’en 1979, soit la dernière en date avant la
disparition de la formule. Patrick Pons, pour le
premier titre mondial d’un Français tous sports mécaniques
confondus, devance neuf pilotes Yamaha ! La
domination sans partage du modèle contribua à l’essoufflement du
championnat.
Au milieu des années 1980, la génération TZ
s’effrite quelque peu en raison de la montée d’autres constructeurs
en petites catégories, mais aussi de la hausse des coûts relatifs à
la légendaire compé client. La dernière fut produite en 2003, et
basée sur la YZR250 0WL5 d’usine championne du
monde avec Olivier Jacque en 2000.
Le TZ Club France sera présent à la
Sunday Ride 2023 et avec eux, pléthore de
passionnés prêts à faire perdurer la légende au guidon de leurs TZ,
peu importe la cylindrée ! Alors rendez-vous les 6 et
7 mai prochain pour découvrir ce morceau
d’histoire !
Sunday Ride
6 & 7 Mai 2023
Circuit Paul Ricard
Prévente billetterie : https://www.sundayrideclassic.com/billetterie
Tarif prévente 18 €/jour au lieu de 25 € et le weekend à 22€ au
lieu de 30 € pour tout voir !
https://www.sundayrideclassic.com/
FB : https://www.facebook.com/SundayRideClassic/
Évènement : https://fb.me/e/3qG7hpvZJ