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Fabio Di Giannantonio

Fabio Di Giannantonio a été victime d’une chute lors du premier jour du test MotoGP de Portimao qui semblait, au départ, anodine. Mais c’est lorsque l’Italien a glissé jusqu’au bac à gravier portugais, qui est a priori tout de même une zone de sécurité, que tout a changé. Le pilote Gresini en explique les raisons ce dimanche où il n’a pu rouler sur sa Ducati GP22 puisque se remettant d’une commotion cérébrale. Une mésaventure qui interpelle sur la tenue du prochain Grand Prix du Portugal qui ouvrira du 24 au 26 mars la saison 2023 de MotoGP.

Fabio Di Giannantonio a subi un gros choc sur un casque qui l’a heureusement protégé jusqu’à se détruire. La faute à un violent choc sur l’asphalte portugais ? Que nenni… Il raconte de ce dont il se souvient : « je glissais sur l’asphalte et une fois que j’ai touché le gravier, c’était comme une explosion. Ma tête a heurté le gravier et j’ai perdu connaissance ». Pourquoi ? Il répond : « le bac à gravier est en fait composé de très grosses pierres ».

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Fabio Di Giannantonio interpelle les organisateurs : « ils disent toujours ‘oui, oui, on va arranger ça’, mais rien n’a été fait« 

Une situation d’autant plus inacceptable en MotoGP qu’elle est connue de tous : « cette année, nous avons de nouveau demandé de changer le gravier, comme nous le faisons depuis de nombreuses années. Pour ces journées d’essais, ils ne l’ont fait que dans le virage 1, mais pas pour le reste du circuit » mentionne le pilote Gresini qui ajoute : « Je ne sais pas s’ils vont traiter le problème pour la course. Ils disent toujours ‘oui, oui, on va arranger ça’, mais il fallait le faire pour ce test et il semble que ça n’a pas été fait ».

L’équipier d’Alex Marquez mentionne : « nous portons tellement d’attention à l’équipement des pilotes, aux courbes, aux tracés du circuit, qu’il doit également y avoir des lignes directrices sur le gravier. C’est comme frapper un mur. Si on doit courir comme ça, c’est mieux d’aller à Monaco, car il y aura plus de spectacle et le risque sera le même. Je suis contrarié d’avoir raté une journée d’essais et d’avoir cette situation où je perds trois ou quatre jours d’essais à domicile juste à cause du gravier ».

Il termine en rappelant son état, au cas où ça sensibiliserait les organisateurs et autres officiels sur le sérieux de la question : « les médecins ont dit qu’il valait mieux être plus calme et attendre un peu. J’ai eu une commotion cérébrale, donc il faut attendre entre 24 et 48 heures, et au moins 24 heures.  Ils m’ont dit qu’il valait mieux se reposer. Quand on voit le casque, c’est quelque chose d’incroyable. Je n’ai jamais rien vu de tel. Hier, j’avais le vertige, je voyais quelque chose de flou et j’avais des nausées ».

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