Alex Rins est passé d’un statut de six ans l’identifiant comme un pilote d’usine Suzuki à celui de pensionnaire d’une équipe satellite Honda chez LCR. Il a senti la différence en termes de personnels présents dans le box et aussi lorsqu’il a fallu constater que des pièces étaient uniquement évaluées dans la structure officielle Repsol. Mais visiblement, à Portimao, il n’aura pas le temps de s’ennuyer. HRC débarquerait-il en Algarve avec les gros moyens ?
Ces deux jours de test à Portimao seront cruciaux pour l’ensemble du plateau du MotoGP, mais peut-être encore plus pour un clan Honda qui commence à se lasser de collectionner les cuillères de bois au classement des constructeurs. L’importance du moment an Algarve ne sera pas à sous-estimer et il semble qu’il ait été pris au sérieux par HRC si l’on écoute bien le plan de travail élaboré pour Alex Rins, de l’équipe satellite LCR : « nous avons beaucoup de choses à tester, mais en même temps nous devrons nous préparer pour la première course » commente Rins.
« Par conséquent, le premier jour, nous essaierons de tester autant de pièces que possible. Le deuxième jour, nous nous concentrerons ensuite sur le prochain GP pour trouver un set-up adapté ». Puis le pilote de 27 ans ajoute : « nous avons différents châssis à tester que je n’ai pas encore essayés à Sepang. J’ai aussi quelques pièces électroniques et plusieurs fourches à ma disposition ».
Alex Rins : « chez Suzuki, il y avait toujours beaucoup de monde qui m’attendait, maintenant, c’est juste mon chef d’équipe et un employé de Honda«
Avant de lancer sur la piste de Portimao qui sera aussi celle du premier Grand Prix de la saison 2023, Alex Rins signale la différence qu’il ressent lorsqu’il rentre dans box LCR après six ans passés chez Suzuki… « Quand je rentrais dans le stand Suzuki, il y avait toujours beaucoup de monde qui m’attendait. Maintenant, c’est juste mon chef d’équipe et un employé de Honda » sourit l’équipier de Taka Nakagami.
« C’est très différent. Avant, j’étais pilote d’usine chez Suzuki mais nous n’avions que deux motos. Maintenant je suis dans une équipe satellite, mais nous avons quatre motos. A Sepang, par exemple, nous n’avons pas reçu tous les composants que l’équipe d’usine Repsol Honda a reçue ». Un signalement qu’il enrobe tout de même de cette façon… « Mais j’ai d’excellentes relations avec la direction de Honda, avec HRC et Alberto Puig. Nous sommes en contact étroit ». Surtout avec Ken Kawauchi dans les parages, qu’il connait très bien puisque transfuge de Suzuki…
