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Cela faisait très longtemps que Jonathan Rea n’avait pas connu une entame de saison aussi difficile. A son niveau, au vu de son palmarès et au regard de la réputation de Kawasaki dans la catégorie réservée aux modèles issus de la série – qui est son seul terrain de jeu puisque la marque n‘est pas engagée en MotoGP – on n’est même plus très loin de la catastrophe. Depuis Phillip Island le week-end passé, le sextuple champion du monde fait le bilan d’un podium au terme de la première course humide en Australie suivi d’une 7e et 8e position. Sur le Mandalika Street Circuit, seules les places 9 et 4 et une chute dans la deuxième manche sont inscrits sur la feuille des résultats. Par ailleurs, l’Irlandais du Nord quitte l’Indonésie avec une profonde écorchure à la cuisse droite. Et côté technique, son Ninja est plus devenu la proie des Honda et autres BMW qu’un danger pour les Yamaha et les Ducati…

Alors, au moment de tirer des conclusions sur cette seconde des douze manches au calendrier de la saison du mondial Superbike, le pilote de 36 ans ne pouvait commencer que par ces mots : « ce fut un week-end très difficile, avec peu de points positifs ». A partir de là, il développe : « petit à petit, nous avons trouvé une meilleure direction. La piste de Mandalika a changé de tout au tout de vendredi à dimanche. Elle était d’abord d’un niveau d’adhérence très bas, mais nous avons compris le jour de la course que le niveau était en fait incroyablement élevé. Nous n’avons jamais eu un set-up parfait mais j’ai senti que nous nous étions améliorés ».

Il ajoute : « dans les courses, j’ai senti que mon rythme était bon mais malheureusement dans la Superpole Race, j’avais du trafic devant moi et c’était très difficile de passer. Mais je sentais que mon rythme était assez bon ». Une sensation qui ne s’est pourtant pas vérifiée par des performances probantes : « dans la deuxième course, j’ai perdu l’avant. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais il y avait beaucoup de vent dans cette partie du tracé. Je pense que le vent a soulevé l’avant de la moto ».

Jonathan Rea

Jonathan Rea : « je roulais au bord de mes limites au freinage et dans les virages en essayant simplement de rester avec le peloton« 

« Je suis frustré et j’ai trouvé très difficile de dépasser quelqu’un à l’accélération ou au freinage » précise l’officiel d’une usine Kawasaki dont le seul podium pris en Indonésie l’a été grâce à la prestation controversée de son second pilote Alex Lowes. « Parfois, je roulais au bord de mes limites au freinage et dans les virages en essayant simplement de rester avec le peloton ».

Il termine : « nous devons accepter ce week-end difficile, essayer d’en tirer des leçons et ensuite le mettre derrière nous quand nous reviendrons en Europe. Maintenant, nous aurons beaucoup plus d’informations. Donc, même si nous sommes déçus, nous devons garder la tête haute et continuer à nous battre. Je pense qu’Assen est une excellente piste pour revenir avec de bons résultats ». Et il vaudrait mieux car avec seulement 44 points marqués contre 112 au leader du classement général provisoire Alvaro Bautista, le championnat n’est déjà plus loin d’être plié pour Jonathan Rea.

Jonathan Rea a terminé la deuxième course en tant que passager sur un scooter

WSBK Superbike Indonésie : course 2

Indonésie

Crédit classement wsbk.com

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