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Jonathan Rea

Pour Jonathan Rea c’est la soupe à la grimace qui a été au menu de ce samedi en Indonésie. Les mêmes causes de Phillip Island ont produit les mêmes effets à Mandalika sur une Kawasaki qui commence sérieusement à inquiéter à ne pas être en mesure de tenir ses pneus plus que la moitié de la distance d’une course. Des soucis qui font s’effriter la confiance comme la sérénité, un dernier point constaté lors de la Superpole où le sextuple champion du monde a été sanctionné pour avoir gêné deux concurrents dans un tour rapide. Du quasiment jamais vu de la part de l’homme de tous les records dans la catégorie…

La saison n’a même pas encore bouclé deux meetings que Jonathan Rea est dans la plus grande difficulté à confirmer qu’il reste un candidat pour la couronne mondiale cette saison en WSBK. Un comble pour l’Irlandais du Nord habitué aux victoires, podiums et titres. Mais sauf à Phillip Island où il a profité des conditions de piste humide, le pilote de la ZX-10R ne fait plus peur dès que le bitume est sec.

Au terme de la course 1 en Indonésie ce samedi, il a dû se contenter du neuvième rang à 15 secondes de l’inaccessible vainqueur et tenant du titre Bautista sur la Ducati. « Ce fut une journée difficile » glisse un Jonathan Rea comme assommé. Avant de parler de sa procession, il revient sur sa bévue lors de la Superpole qui l’a obligé à reculer de trois rangs sur la grille de départ : « en Superpole, j’ai trouvé Bassani devant, perdant du temps, puis j’ai ralenti gênant Ottl. J’ai ensuite été pénalisé pour avoir roulé lentement, perdant trois places sur la grille. Je m’excuse auprès de toute l’équipe pour ce qui a été fait et je ne veux pas chercher de justifications pour ce comportement ».

Jonathan Rea

Jonathan Rea : « j’ai besoin de plus d’armes contre Ducati« 

Puis il y a eu le départ mouvementé de la course 1 : « la manœuvre de Rinaldi au départ m’a fait perdre plusieurs positions. Cependant, j’ai réussi à passer derrière Locatelli et le rythme n’était pas mauvais ». Jusque-là rien de rédhibitoire jusqu’à ce que le mal du Ninja constaté en Australie se révèle à nouveau : « le problème, c’est que dans les tours suivants j’ai commencé à perdre confiance en l’avant, la moto n’avait plus stabilité et je n’arrivais pas à être aussi efficace que je le voulais dans les changements de direction et les sorties de virage. Je manquais d’adhérence et j’ai souffert, ainsi que lors des accélérations. C’était ma course à Mandalika ».

Tentant d’analyser la situation, il dit sur GPOne : « quand ma moto fonctionne, j’arrive à être fort et à faire la différence. Le problème survient plutôt lorsque le pneu avant s’use et que je ne peux pas rouler comme je le souhaite ». Et il termine : « je suis désolé, car c’est l’un de mes pires résultats depuis que je suis chez Kawasaki ».

Dans une telle situation, que peut-on espérer non seulement pour la suite du meeting indonésien, mais pour le reste de la saison ? « Pendant cet hiver, nous avons beaucoup travaillé avec l’équipe et amélioré la moto, mais la vérité est que nous devons faire plus. J’ai besoin de plus d’armes contre Ducati et ce n’est certainement pas ma vraie position. On va donc essayer de faire un pas en avant pour dimanche ». La suite demain …

Johnny Réa

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Indonésie

 

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