MotoGP Test Sepang J1, Joan Mir (Honda/17) : "nous avons des problèmes, c'est clair"

Joan Mir découvre sa nouvelle vie de pilote Honda avec ses doutes et la crainte d’une chute à tout moment. La Suzuki est bien loin à présent et la seule satisfaction que le Champion du Monde 2020 de MotoGP peut titrer de cette première des trois journées de test à Sepang dédié à la préparation de la saisons 2023 et que son ancien équipier Alex Rins s’est classé juste derrière lui. Mais pour deux Espagnols, ce qu’ils vivent ne peut être décemment une surprise.

Joan Mir a commenté sobrement son premier jour de test en Malaise en tant que pilote d’usine Honda : « j’ai bouclé un total de 53 tours et j’ai terminé 17e au général avec un temps de 1’59.832 minutes ». Pas de quoi pavoiser donc, ce que le Majorquin ne fait d’ailleurs certainement pas en poursuivant ainsi le bilan de sa journée : « nous avons des problèmes, c’est clair. La piste n’est pas la meilleure pour la Honda… Après le test de Valence en novembre dernier, c’était ma deuxième fois sur la moto. Même si le tracé en Malaisie est complètement différent de la piste à Valence, la moto ne m’a pas semblé très différente », s’étonne le pilote de 25 ans.

**Joan Mir : « il me manque encore le feeling et la confiance en moi pour faire un tour rapide«**

« Je ne suis pas prêt pour une attaque contre le chrono, c’est pourquoi je suis si loin derrière. Pour le moment, il me manque encore le feeling et la confiance en moi pour faire un tour rapide » regrette-t-il. « Nous sommes encore loin derrière, mais nous travaillons dur et nous testons aussi beaucoup de pièces différentes. J’ai essayé quelques carénages différents, dont certains ont beaucoup changé le caractère de la moto ».

Ce n’est donc pas vraiment la joie du côté du vainqueur à 12 reprises de Grand Prix. Alors, il se raccroche à la tête connue qui s’est installée comme chef de projet et qui est Ken Kawauchi, l’ancien ingénieur de Suzuki : « Ken a ses méthodes. Et ces méthodes ont bien fonctionné pour Suzuki. C’est pourquoi nous essayons de mettre en œuvre ses méthodes de travail et ses idées et d’apprendre de lui » conclut Mir qui commence seulement à en voir de toutes les couleurs.