Fabio Quartararo se prépare à reprendre le collier en MotoGP pour des tests à Sepang dont il a déjà assuré qu’il ne lui faudrait que cinq tours pour évaluer le travail fait par les ingénieurs d’Iwata sur sa Yamaha. Il a réitéré sa confiance dans le potentiel de la marque à se redresser face à l’adversité Ducati, insistant sur le recrutement d’Européens, qui a été le signe d’une révolution culturelle pour les Japonais. Reste maintenant à savoir ce que tout cela a donné cet hiver sur la M1 à venir et le Français espère l’arrivée de la puissance moteur tant réclamée pour enfin pouvoir aller défier le Champion du Monde au corps à corps…
Car Fabio Quartararo le rappelle dans une interview à NBC Sports, il n’a en fait jamais vraiment été au duel avec celui qui lui a piqué sa couronne en 2022. Il y a bien eu l’escarmouche du dernier Grand Prix de la saison passée à Valence, qui a coûté un aileron à Pecco Bagnaia, mais sinon, jamais de vrai combat sur la durée d’une course.
Un manque qui, assure-t-il, devrait être assez vite comblé, mais évidemment à la seule condition que Yamaha lui donne les armes pour monter ainsi au front : « je n’ai jamais vraiment eu une bataille avec Pecco, un vrai duel sur la piste car parfois je gagnais et il tombait et inversement » signale le Champion du Monde MotoGP 2021. « Alors on ne s’est jamais vraiment battu l’un contre l’autre. Mais ça va arriver bientôt ». Et il ajoute : « je pense que Yamaha a fait du bon travail et on verra ça aux premiers tests. J’ai de grands espoirs sur le fait que l’on pourra se battre avec les premiers ».
Fabio Quartararo prend sa part de responsabilité dans la défaite 2022
Sur sa défaite de l’an passé, bien qu’il eût tout de même 91 points d’avance à sept Grands Prix de la fin des hostilités qui lui ont signalé en plus un déficit de 17 points à l’heure du décompte final, Fabio Quartararo prend sa part de responsabilité : « j’ai trop pensé à toujours vouloir gagner alors que j’aurais pu finir quatrième ou cinquième et j’ai fait quelques erreurs ».
Puis il conclut : « mais des erreurs on apprend toujours ». Une leçon qui servira sans nul doute dans une campagne MotoGP où la régularité comptera encore un peu plus avec l’arrivée des courses sprint distribuant tout de même la moitié des points de la compétition dominicale traditionnelle.
