La grande échéance du premier test MotoGP de l’année 2023 qui aura lieu en Malaisie sur le tracé de Sepang approche, et Cal Crutchlow intervient comme pour maintenir l’attente de son verdict à une pression acceptable. Car Fabio Quartararo l’a dit, il saura, dès les cinq premiers tours, où il en est avec cette M1 pour laquelle il a signé jusqu’en 2024, mais à la condition qu’elle aille plus vite en ligne droite. Et sinon ? Chez Yamaha, on souhaite plus que tout éviter ce qui serait une dangereuse impasse que son pilote test anglais n’imagine cependant pas.
Les ingénieurs Yamaha auront-ils fait leur devoir d’hiver en affutant leur M1 au niveau de la vitesse de pointe ? Le dernier moteur quatre cylindres en ligne sur la grille de départ du MotoGP, puisque Suzuki n’est plus de la partie, fera l’objet de toutes les attentions début février à Sepang. Un certain Luca Marmorini et son équipe ont été mobilisés sur cette mécanique. Cependant, lors de la présentation officielle en Indonésie du team usine, Maio Meregalli a suscité comme un doute sur ce que ce renfort pourrait apporter à court terme, mentionnant que ses effets sont plutôt attendus pour 2024…
Cal Crutchlow : « chez Yamaha, ils adoptent une approche plus agressive«
Au sein de la marque aux diapasons, on voudra plus que tout éviter la déception vécue lors des derniers essais 2022 à Valence. Mais y est-on vraiment maître de son destin ? Le pilote test Cal Crutchlow veut lever ce doute avant d’entrer dans l’arène malaisienne. Sur InSella.it, il déclare en effet : « chez Yamaha, ils adoptent une approche plus agressive, et cela aussi était nécessaire. Lin Jarvis et Maio Meregalli ont la situation sous contrôle, et évidemment c’est une bonne chose ».
Celui qui a fait les six derniers Grands Prix 2022 en lieu et place d’un Andrea Dovizioso qui a fait valoir ses droits à pension en plein milieu de la saison, terminant toutes les courses dont quatre dans les points, ajoute : « je pense que je connais la direction dans laquelle nous devons aller et je l’ai également dit à l’équipe. Le problème est que le moteur 2022 était très agressif. Nous avons eu des problèmes avec cela parce que nous ne pouvions pas vraiment accélérer en sortie de virage. C’est un aspect qui doit être amélioré. Courir sur piste avec les autres motos m’a permis de mieux comprendre les problèmes. Parce que je pouvais voir très clairement où la concurrence nous battait et transmettre ce retour aux ingénieurs ». Rendez-vous le 10 février à Sepang, après, donc, les cinq premiers tours de Fabio Quartararo…