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Carlo Pernat

En cette année 2023, il y aura un nom que l’on avait presque oublié qui viendra égayer le marché des transferts et il s’agit de celui d’Andrea Iannone. Le playboy, statut assumé par l’intéressé, le désormais entrepreneur ayant investi dans des boites de nuit et des restaurants, est encore un pilote dans l’âme, qui souffre de sa crucifixion pour une sombre affaire de dopage. Banni de toutes les compétitions de la FIM depuis le prononcé de la sentence, sa peine sera purgée le 17 décembre 2023… La saison 2024 s’ouvre donc à lui. A condition, bien sûr, qu’il trouve un guidon…

Andrea Iannone veut revenir à la compétition après quatre ans de purgatoire qui l’ont interdit de se présenter sur la moindre grille de départ. L’ancien pilote de Grand Prix rêve bien sûr de reprendre sa carrière là où il l’avait laissée, mais depuis son effacement des tablettes, une génération talentueuse a pris la succession. Joe le Maniac n’est donc attendu par personne, même si des signes d’affection fusent du côté du stand Pramac, où Paolo Campinoti est nostalgique de ce personnage sulfureux.

Cependant, l‘ambition n’est pas feinte puisque l’Italien a repris langue avec celui qui était son manager, soit Carlo Pernat. Ce dernier n’est pas rancunier car après avoir juré que Iannone avait été l’échec et la déception de sa vie professionnelle, il est à son écoute. On ne sait si l’ancien de Ducati, de Suzuki et d’Aprilia, firme qui l’a soutenu jusque devant la barre du tribunal, a fait repentance. Mais le dialogue est rétabli.

Andrea Iannone

Carlo Pernat : « ce serait mieux si Andrea Iannone allait en Superbike« 

On apprend ainsi de cette situation sur moto.it : « Andrea veut revenir, on se parle au téléphone, on se voit ». Il ajoute : « tu sais, le talent ce n’est pas qu’on l’achète ou qu’on le vende… on l’a ». Oui mais encore faut-il pouvoir l’utiliser. Or une suspension aussi longue n’arrange rien… Pernat le reconnait volontiers : « c’est clair que quatre ans c’est beaucoup, jusqu’en 2024, mais il veut vraiment revenir ».

Nous sommes en janvier et sa disqualification prend fin le 17 décembre. Le moment arrivera donc où il faudra aller voir les teams. Carlo Pernat le sait et a déjà son calendrier en tête : « à mon avis, en juin-juillet, il faut voir le marché, comment vont les pilotes, si quelqu’un se blesse. Je pense qu’il n’y aura pas de nouvelles avant juin-juillet ».

Certes, mais pour aller où ? Le manager est aussi un homme qui doit dire la vérité à son pilote. Et c’est ce que l’Italien fait : « c’est lui qui doit en quelque sorte déterminer ce qu’il veut, après quatre ans. Par intérêt, à mon avis, ce serait mieux s’il allait en Superbike. Cela créerait également un personnage de plus dans ce monde là-bas, donc encore plus d’adeptes et ce serait peut-être plus facile pour lui d’obtenir des résultats. Vous connaissez le MotoGP maintenant…C’est dur » termine celui qui est aussi le manager d’Enea Bastianini et de Tony Arbolino.

Carlo Pernat

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