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Joan Mir

Joan Mir a fait quelques tours dans le sillage de Marc Marquez lors des essais MotoGP de Valence qui lui ont été suffisants pour constater que personne ne pilote la Honda RC213V comme lui.

Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

Joan Mir a un grand défi à relever dans la période de deux ans 2023-2024 : gagner avec la Honda RC213V. Au cours de son cursus MotoGP de quatre ans avec la GSX-RR, il ne compte qu’une seule victoire et douze podiums, et le titre mondial 2020. Après de longues semaines de négociations, il a trouvé un accord avec Repsol Honda, l’équipe dont rêvent tous les pilotes, mais qui souffre du « syndrome de Marc Marquez ». Seul le multiple champion de Cervera semble pouvoir aller vite avec la RC213, Joan Mir a la lourde tâche de vaincre ce signe indien.

La moto 2023 sera basée sur les indications de l’ainé des Marquez. Le nouveau venu de Majorque a eu juste le temps de prendre ses marques chez Honda lors de l’unique journée d’essais à Valence. Il a fait quelques tests d’ergonomie et découvert le nouveau staff technique. A ses côtés, il n’y aura pas Ramon Aurin comme chef d’équipe, mais Giacomo Guidotti qui a travaillé avec Taka Nakagami jusqu’à l’année dernière. En piste, il a pu faire quelques tours dans le sillage de Marc Marquez et étudier les premières caractéristiques qu’il retrouvera en Malaisie du 10 au 12 février. « C’est une moto très différente de la Suzuki. Il faut la piloter différemment et on peut gagner beaucoup de temps en entrée de virage. Elle délivre de la puissance d’une manière très différente de celle que j’ai connue auparavant. J’ai pu voir ce genre de conduite chez Marc, car il conduit comme ça depuis de nombreuses années et la maîtrise parfaitement ».

Joan Mir

Joan Mir découvre aussi le V4

Joan Mir devra aussi composer avec un moteur V4 après l’expérience avec le quatre cylindres en ligne Suzuki GSX-RR. Ce sera certainement une première partie de saison très compliquée, la phase d’adaptation ne sera pas simple et pourrait prendre du temps. « Mais je suis convaincu que nous mettrons chaque chose à sa place et que nous pourrons vraiment commencer à exploiter la moto ». Il a également eu le temps de discuter avec Marc Marquez lors du test MotoGP à Cheste, ses retours se sont avérés d’autant plus intéressants qu’ils viennent d’un pilote en provenance d’une autre équipe, « car on peut comprendre dans quels domaines la moto peut s’améliorer à partir d’un autre point de vue » dit-il.  Par ailleurs, à partir de 2024, les biocarburants entreront progressivement dans la classe reine et Repsol travaille sur ce secteur depuis un certain temps. « Leur travail sera fondamental pour être compétitif et nous aider à faire la différence par rapport aux autres », termine Joan Mir.

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