Jonathan Rea, comme ses pairs du WSBK, est déjà dans sa veillée d’armes d’une saison 2023 qui commencera le 24 février sur le redoutable tracé de Phillip Island en Australie. L’officiel Kawasaki tentera de renouer avec une couronne qui a été sa coiffée six saisons de rang avant un millésime 2021 qui a sacré Toprak Razgatlioglu. L’an dernier, c’est Alvaro Bautista qui est monté sur le trône et il sera donc l’homme à battre avec sa Ducati. Mais ce n’est définitivement pas lui que l’Irlandais craint le plus…
En 2023, le WSBK devrait à nouveau être dominé par le trio d’enfer composé d’Alvaro Bautista pour Ducati, de Toprak Razgatlioglu pour Yamaha et de Jonathan Rea au service de Kawasaki. Car le règlement au sujet d’un poids minimum devant intégrer celui du pilote sera à nouveau débattu pour 2024. Cependant, il reste toujours la question de la moto en elle-même, et celui qui connait la ZX-10R comme sa poche a son idée sur le Ninja de ses rêves : « l’an passé, la moto manquait de vitesse. La vitesse maximale en accélération, plus qu’autre chose. J’aimerais piloter ma Kawasaki 2015 ou 2017, avec un moteur plus performant et une réglementation ouverte. Ce serait une moto agréable à rouler » dit-il dans un entretien lu sur GPOne.
Jonathan Rea : « en Superbike, tout le monde est assez téméraire«
Pour ce qui est de l’adversité, Jonathan Rea donne aussi son évaluation… « ils sont tous assez imprudents pour être honnête. Mais si on parlait du plus agressif, si vous me demandiez qui est le pilote que je crains le plus dans le dernier tour, je dirais certainement Toprak. S’il a une marge de quelques millimètres, il arrive toujours à se glisser quelque part, c’est pourquoi c’est le pilote qui m’intimide le plus dans le dernier tour ».
Razgatlioglu, Bautista et Rea ont été les protagonistes incontestés d’une saison disputée. Un trio qu’il décrit ainsi : « il est imprévisible » et il termine en passant en revue les trois composants : « Alvaro : rapide. Toprak : déterminé. Moi ?! : diligent ». Cette année, un nouveau venu chez Yamaha en la personne de Remy Gardner tentera de mettre son grain de sel dans ce peloton « où tout le monde est assez téméraire » selon le même Rea. D’autant plus que la première épreuve au calendrier se déroulera sur ses terres australiennes.