Avant de profiter de cette trêve des confiseurs, Fabio Quartararo a distillé ses messages qui ne relèvent pas seulement de l’ordre de la carte de vœux. On en est même plutôt à la feuille de route, avec des objectifs techniques bien précis, qu’un contrat signé jusqu’en 2024 avec Yamaha a apparemment gravés dans le marbre. Sinon ? Le Français répond.
Fabio Quartararo a déjà vécu la scène de la promesse non tenue avec la frustration associée d’être le dindon de la farce, mais alors que les réveillons approchent, il signale que, cette fois, il ne se laissera pas couper les ailes. Le Champion du Monde 2021 a tenté de garder sa couronne en 2022 avec une M1 au moteur atone, ou du moins dépassé par la concurrence. Il veut donc des watts et il sera attentif à cette évolution dès la rentrée de février à Sepang, où tout le MotoGP reprendra le collier pour préparer sa saison 2023 qui commencera le 26 mars à Portimao.
Mais si déception il y a de ce point de vue-là, la galère sera-t-elle de mise jusqu’en 2024, année annoncée pour la fin de son nouveau contrat avec Yamaha ? C’est à voir, car le Français a fait cette déclaration, comme pour laisser une porte ouverte, qui n’est autre que celle de la sortie…
Fabio Quartararo : « vous vous retrouverez difficilement dans une situation où vous avez une mauvaise moto«
On lit ainsi de lui sur Corsedimoto : « évidemment, quand on change de constructeur, on ne sait jamais exactement à quoi s’attendre. Cependant, aujourd’hui, presque toutes les motos ont leurs aspects positifs ». De là, il décline son sentiment : « Honda a également été fort à certains moments cette année, KTM a gagné en Indonésie avec Oliveira et était proche au Qatar avec Binder ».
Et il conclut : « bien sûr, vous devez vous adapter, mais vous vous retrouverez difficilement dans une situation où vous avez une mauvaise moto. Il y a toujours du positif et du négatif. Mais dans la situation actuelle il n’y a pas lieu de craindre un changement ». Le message est passé…
Pour 2023, Jack Miller qui est passé de Ducati à KTM et Pol Espargaró qui a changé sa Honda pour une KTM-GASGAS, tout comme Alex Rins et Joan Mir qui sont descendus de leur Suzuki pour découvrir une Honda, donneront des indications précieuses à Fabio Quartararo sur le prix à payer lorsque l’on change de marque.