Fabio Quartararo est déjà dans sa préparation pour une saison 2023 qu’il veut être celle de la reconquête d’un titre pris en 2021 mais perdu en 2022. Il compte pour ça sur Yamaha qui doit lui donner une M1 plus affutée pour sa légitime ambition de dominer un MotoGP où l’essentiel n’est pas pour lui de participer mais de gagner. Un état d’esprit déjà largement diffusé par les gens de KTM… Le tricolore revient aussi sur le cas des courses sprint…
Récemment, le patron de KTM Stefan Pierer a fait savoir qu’il n’avait jamais prêché le principe olympique en disant que l’essentiel était de participer et, tel un écho, Fabio Quartararo a commenté de son côté qu’il n’était pas en MotoGP pour y faire de la figuration. Un état d’esprit de guerrier qui lui a permis de tenir pendant la première partie de la saison 2022 une boutique Yamaha au rayon des nouveautés laissé vide par leurs responsables.
2023 devra être d’un autre tonneau car le Français n’est pas en MotoGP pour enfiler des perles. Il précise ainsi sur Speedweek sa façon de voir la compétition : « je pense qu’il est plus difficile d’obtenir son premier titre. Du moins dans mon cas, car j’ai beaucoup souffert dans les catégories Moto3 et Moto2 » se souvient d’abord le pilote de 23 ans.
« En MotoGP, il est important d’obtenir deux ou trois bons résultats pour gagner en confiance. Si vous pouvez obtenir ces résultats, vous pouvez certainement rester dans la catégorie MotoGP pendant quelques années ». Mais il précise aussitôt : « dans mon cas, il n’y a pas que le fait d’être là qui compte, je veux gagner à nouveau, c’est très clair ».
Fabio Quartararo : « ce sera très spectaculaire pour les fans, mais ce ne sera pas si facile pour les pilotes«
Cette précision faite, il enchaîne sur un sujet qui semble, durant cette trêve hivernale, de plus en plus alimenter les conversations au coin du feu : les courses sprint. On n’imagine qu’elles seront redoutables, mais avant de le vérifier sur la piste, elles sont clairement redoutées. Et pour cause : 42 courses en 2023, avec, dans la phase finale de la saison, huit week-ends de compétition en dix semaines au programme. Avec le nouveau format, les pilotes devront boucler 16 courses en dix semaines.
Fabio Quartararo analyse : « ce serait mieux si vous ne mettiez pas autant de courses si proches les unes des autres, car si vous vous blessez, vous allez perdre probablement beaucoup de points » dit celui qui s’est justement fracturé la main gauche lundi dans un entrainement en motocross. « Mais finalement c’est pareil pour tout le monde et il faut s’en accommoder » ajoute-t-il.
La course de sprint aura lieu tous les samedis à 15h00. « Ce sera très spectaculaire pour les fans, mais ce ne sera pas si facile pour les pilotes. Ça va être très, très intense et nous devons réfléchir très attentivement à la stratégie que nous allons développer lors des séances d’essais libres », termine « El Diablo ».
