C’est presque dans l’anonymat général que Lucas Mahias a quitté les effectifs du mondial Superbike, et même, pour l’instant, le paddock WSBK dans son intégralité, au terme de cette saison 2022. Le Français qui s’est taillé une réputation en WSS avec Kawasaki a basculé en Superbike avec la même marque pour tenter l’aventure au sein de l’équipe Puccetti. Mais malgré quelques coups d’éclats, ça ne l’a pas fait. Remplacé par Tom Sykes, il se cherche maintenant une planche de salut. Mais il ne regrette rien.
Lucas Mahias n’a pas connu la même réussite avec Kawasaki en WSBK qu’en WSS. En 31 courses, le pilote Puccetti n’a réalisé qu’une neuvième place comme meilleur résultat. C’était à Most lors de la 2e course. Avec 61 points marqués il a terminé 14e du Championnat du Monde. On lit de lui sur Speedweek : « après quatre ans ensemble, le chapitre se referme avec Kawasaki Puccetti », regrette le Français. « En catégorie 600, il y a eu beaucoup de podiums, de victoires et un titre de vice-champion, mais en Championnat du Monde Superbike, le bilan est plus mitigé : beaucoup de chutes, beaucoup trop de blessures et pas une seule place sur le podium ».
Lucas Mahias : « je ne sais pas comment les choses vont se passer avec moi«
Lucas Mahias ajoute : « en deux ans, j’ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes méthodes de travail et sur la façon de traiter avec les gens. J’ai appris à continuer, malgré les difficultés et les douleurs qui venaient parfois. Merci du fond du cœur à tous ceux qui ont travaillé pour moi au cours des quatre dernières saisons ! Merci également à Puccetti Racing d’avoir rendu possible mon rêve de Championnat du Monde Superbike ».
Le tricolore quitte donc la scène en bons termes avec tout le monde et avec le sentiment d’avoir tenu son rang, envers et contre tout. Une légitime sérénité d’esprit qui ne lui assure pourtant pas un programme pour 2023 : « je ne sais pas comment les choses vont se passer avec moi » reconnait-il. Dans la catégorie Superbike, toutes les portes sont fermées. Cela laisse un retour au Championnat du Monde Supersport, où le vétéran a enregistré neuf victoires et 23 résultats parmi les trois premiers avec Kawasaki et Yamaha.
