Fabio Quartararo se prépare déjà pour une saison 2023 qu’il espère être celle d’une revanche qui lui donnera l’occasion de retrouver sa couronne conquise en 2021, et qu’il a dû céder au pilote officiel Ducati Pecco Bagnaia. Pour parvenir à ses fins, il a forcément besoin de Yamaha qui lui a promis de lui délivrer la puissance de feu nécessaire à son ambition. Un engagement qui avait été déjà donné pour cette campagne mais qui n’a pas été honoré. Il faudra aussi retrouver certains fondamentaux question châssis, car le Français révèle une régression dans ce domaine. A tel point qu’il a eu comme un doute sur sa forme physique. Alors il s’en est ouvert à Cal Crutchlow…
Cette trêve hivernale permet d’en savoir plus sur les petites histoires qui sont passées sous les radars d’une actualité alors chargée en pleine saison. On apprend ainsi sur Speedweek de la part de Fabio Quartararo qu’il n’était pas seulement déçu du moteur de sa Yamaha, finalement identique depuis le millésime 2019, mais, qu’en plus, question comportement général, la M1 s’était comme désunie par rapport à l’opus datant de trois ans.
On lit ainsi du tricolore : « le caractère de la moto a considérablement changé au cours des trois dernières années ». Un changement pas pour le mieux… « Je n’ai pas beaucoup d’expérience en MotoGP. Mais quand je suis arrivé dans la catégorie, tout le monde m’a dit que la Yamaha était la moto que tout le monde voudrait piloter parce qu’elle était si facile à rouler ».
Fabio Quartararo : « la M1 est devenu plus exigeante physiquement«
Un constat qu’il ne fait plus : « au cours des trois dernières années, le caractère de la moto a beaucoup changé. La M1 est devenu plus exigeante physiquement ». Il a alors demandé une évaluation au pilote test Cal Crutchlow pour savoir si ces mauvaises sensations étaient de son fait ou venaient de la moto. Et l’Anglais lui a donné réponse : « j’ai demandé à Cal Crutchlow qui a beaucoup d’expérience et connaît la Ducati et la Honda, ce qu’il en pensait. Et il m’a dit que la Yamaha est la moto la plus exigeante physiquement qu’il ait jamais pilotée ».
Rassuré, le tricolore conclut : « au moins, il a confirmé que ce n’était pas ma faute et que ma condition physique ne s’était pas détériorée. Parce que je travaille très dur ». A chacun sa part de responsabilité et cela lève le voile sur ce qui nous attend en 2013 dans le cas où Yamaha ne se montrerait pas à la hauteur dès la rentrée de février à Sepang, pour les premiers tests de la nouvelle année.