Le pilote Marc VDS s’est entretenu avec Mundo Deportivo sur la saison à venir qui s’annonce pleine d’incertitudes et de surprises avec les bouleversements opérés dans la catégorie Moto2.
Álex Márquez n’a pas réalisé la saison 2018 qu’il espérait. Malgré six podiums, il n’a jamais été en mesure de gagner et a commis beaucoup d’erreurs qui l’ont empêché de jouer le titre. Il termine quatrième du championnat, mais très loin du duo de tête composé de Francesco Bagnaia et Miguel Oliveira. Il souhaite désormais mettre cette année derrière lui pour se concentrer sur la nouvelle saison qui se profile à l’horizon et qui s’annonce pleine de rebondissements avec l’arrivée du moteur Triumph en Moto2. Cela va redistribuer les cartes et permettre de repartir du bon pied, l’idéal pour le pilote espagnol.
Au terme du premier test de pré-saison, il se montre assez optimiste : « Le test de Jerez a été très important. Les motos étaient nouvelles, la technique et l’électronique également, et nous avons procédé à d’importants changements. L’objectif était de se comprendre. Nous n’avons pas eu beaucoup de chance avec la météo, mais les chronos s’amélioreront au prochain test et cette première année avec le moteur Triumph va être très amusante. La catégorie commençait à stagner un peu et c’est donc une bonne chose. Je pensais qu’elle changerait plus, le changement n’est pas si radical. Néanmoins, le moteur est très différent, avec plus de couple que le Honda dont la puissance arrivait haut dans les tours. Il faut donc changer de mentalité. D’ici le Qatar nous devrons rouler le plus possible lors des quelques tests organisés car ceux-ci seront clés dans la préparation. Celui qui arrivera le mieux préparé fera la différence. »
Joan Mir parti en MotoGP, Márquez aura Xavi Vierge comme coéquipier l’an prochain, et au vu de ses résultats sur ces deux dernières années, il s’annonce être un redoutable adversaire : « Nous avons de nouvelles motos avec beaucoup d’information à recueillir mais il est clair que c’est un pilote très rapide. Il va nous compliquer les choses. Il va falloir que nous nous unissions afin de faire monter le niveau de l’équipe et arriver le plus préparés possible. A la première course au Qatar, l’équipe qui gagnera sera justement celle qui se sera la mieux préparée et qui aura le plus partagé d’informations entre ses pilotes. »
Enfin, le test Moto2 s’est réalisé en alternance avec celui du MotoE et le numéro 73 a donc pu voir rouler les nouvelles machines électriques : « J’ai pu les voir en piste lors du premier test à Jerez, et c’est impressionnant. Vous êtes dans le box et vous ne savez pas si quelqu’un tourne car vous n’entendez rien. »