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Marc Marquez

Marc Marquez a donc testé un nouveau carburant Repsol sur le tracé de Jarama au guidon d’une Honda RC213V-S, mais, en descendant de sa machine, il a tenu à revenir sur le test de Valence, qui ouvrait l’intersaison 2023 de MotoGP. Une journée du mardi 8 novembre au terme de laquelle il s’était montré pour le moins agacé au sujet de ce que les ingénieurs HRC lui avaient proposé d’évaluer. L’octuple Champion du Monde était tellement déçu qu’il ne s’imaginait pas une seule seconde d’être à ce stade un quelconque candidat pour la couronne l’an prochain. Pour finir, et presque dépité, il a demandé à Honda de faire enfin ce bon avant qu’il souhaite depuis son retour en Aragon. Une posture qui a sans doute fait des ravages puisque, à Jarama, Marc Marquez est revenu sur le ton de ce bilan, en exprimant une pointe de regret…

Marc Marquez a certes donné son avis sur le biocarburant Repsol à Jarama, mais il a aussi refait à froid son bilan du test de Valence. Assez remonté à chaud, en ne cachant pas sa déception à la limite de la désillusion, il a voulu faire redescendre la pression en réécrivant ainsi sa synthèse valencienne… « Les objectifs pour la saison prochaine, logiquement, doivent être de se battre pour le titre, mais pour l’instant il faut encore attendre pour voir comment tout l’hiver va se dérouler » commence-t-il, en partant de la même idée maitresse, mais en l’enrobant mieux…

« Nous allons tester en février en Malaisie et je verrai à quel niveau nous sommes, moi et la moto », développe Marc Marquez qui spécifie ceci : « Valence a été un entraînement précis, où les consignes ont été données. Je pense qu’en général c’était bien parce que ce qui a été tenté était un petit pas. Maintenant, il est clair que nous devons continuer à travailler, Honda doit continuer à travailler pour continuer à développer la moto et avoir un ensemble global plus compétitif pour 2023 ».

Sur sa colère palpable à Valence, il fait son mea-culpa : « au niveau de la colère, je pense que la colère n’est pas bonne en ce moment, car ensuite la panique s’installe. Je crois que le niveau d’engagement de Honda est de 10, la réaction à Valence comme je l’ai dit, s’est traduite avec beaucoup d’ingénieurs dans le box. Ils m’avaient déjà dit qu’ils feraient un petit pas à Valence et qu’ils apporteraient « peu de choses », mais des choses importantes feront évoluer le paysage au mois de février ».

Marc Marquez : « c’est en février que nous verrons la dernière étape, ma confiance en Honda est de 100 %« 

L’échéance clé est ainsi fixée : « c’est en février que nous verrons la dernière étape », a-t-il déclaré à propos des tests en Malaisie. Puis il ajoute encore sur son coup de sang : « je pense que la colère, dans les situations de construction, n’apporte rien. Nous avons simplement fait un test constructif, puis des réunions constructives pour donner des consignes précises en tant que pilote, et eux en tant qu’ingénieurs, les techniciens en tant que techniciens. En février, nous verrons quelle est la marche à suivre ».

Il termine sur Motosan par ce qui est sans doute le message essentiel attendu au HRC : « ma confiance en Honda est de 100 %. Honda c’est Honda. Malgré les problèmes que nous avons eus en 2022, malgré le fait que je ne suis pas à 100% à cause de la blessure, lors des dernières courses on a fait un podium et trois premières lignes. A Valence, s’il n’y avait pas eu le problème de dimanche, nous aurions également terminé sur le podium. La confiance est là, le niveau est proche de ceux qui ont remporté le championnat cette année pour les constructeurs et les pilotes. Nous allons essayer de faire de notre mieux pour afin de nous battre pour le titre 2023, qui est l’objectif de Honda, de Marc et du Team Repsol Honda en général ». Rendez-vous donc en février en Malaisie pour une rentrée qui s‘annonce décisive dans la relation entre Marc Marquez et Honda.

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