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Yamaha travaille dur pour retrouver le niveau qui doit être le sien. La dernière décennie avait été riche en succès et en titres, puis, d’un coup d’un seul, tout a tourné à l’aigre. En un peu plus d’une saison, la gloire n’était plus qu’un vague souvenir. D’abord tétanisées, les troupes d’Iwata ont ensuite réagi, poussées par la faim qu’une disette de succès à l’ampleur historique imposait. Tout reste encore à faire si l’on en juge par les derniers tests de Jerez. Mais au fait : le mal est apparu quand ?

Yamaha s’est forcé à un gros examen de conscience et à une synthèse précise pour tirer les leçons de cette mauvaise passe. Pour être efficace, il a fallu déterminer le moment où tout a basculé. Valentino Rossi donne sa version : « pour moi, à la fin de 2016, nous avions des problèmes, nous étions forts mais nous souffrions déjà avec les pneus et il semble que les autres constructeurs ont fait de grands progrès à ce moment-là. Mais malheureusement, nous n’avons pas essayé de résoudre ce problème de la bonne façon. Nous avons essayé de travailler sur le châssis, sur la répartition du poids, alors que pour moi, nous devions travailler davantage dans d’autres domaines, tels que l’électronique et le moteur ».

Lin Jarvis, le patron sur le terrain pour Yamaha complète : « je dirais qu’il n’y a pas eu qu’une seule erreur. Je pense que ne pas en arriver à comprendre le problème il y a deux ans, était l’erreur. Donc tout ce qui s’est passé cette saison était la conséquence de ne pas avoir pris les bonnes décisions. Au milieu de cette saison, je pense que, finalement, nous avons clairement compris ce que nous devions faire ».

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