Dani Pedrosa ne sera pas à Valence pour la dernière manche MotoGP de 2022. Le testeur KTM analyse l’ascension de Francesco Bagnaia et la baisse de régime de Fabio Quartararo.
Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
Dani Pedrosa ne sera pas à Valence pour la dernière course du championnat MotoGP. Il a refusé la wild card avec KTM, mais pilotera la RC16 2023 à Jerez de la Frontera en novembre et décembre. Au cours du week-end, il participera à une course de voitures Lamborghini Super Trofeo et n’assistera pas au probable couronnement de Pecco Bagnaia en tant que champion du monde. Le mardi 8 novembre, il s’envolera pour Cheste en tant qu’observateur spécial de l’essai Irta, afin de prodiguer des conseils utiles sur l’évolution du prototype autrichien. En 2023, l’entreprise de Mattighofen a des objectifs ambitieux et veut franchir une étape décisive pour l’amener au sommet.
Il sera difficile de combler l’écart avec la Ducati GP22 en peu de temps, mais KTM a fait ses « achats » à Borgo Panigale, avec les arrivées de Francesco Guidotti, Fabiano Sterlacchini, Alberto Giribuola, Jack Miller parmi tant d’autres. Dani Pedrosa n’est pas surpris par les exploits de Pecco Bagnaia en championnat du monde MotoGP, puisque fin 2021 il était déjà indiqué comme le grand favori pour la saison suivante. Et finalement il a tenu les pronostics malgré un début peu enthousiasmant et parsemé d’erreurs et de chutes. Jusqu’à combler l’écart au classement de 91 points (désormais +23), avec une marche triomphale entreprise depuis Assen avant la trêve estivale, et qui est devenue irréversible après la reprise à Silverstone, avec quatre victoires consécutives qui sentaient déjà les records.
Dani Pedrosa : « quand un pilote commence à gagner autant de points que Bagnaia, ce truc te fait un effet psychologiquement »
Fabio Quartararo s’est donné beaucoup de mal pour perdre ce titre MotoGP… « Je ne sais pas ce qui s’est passé chez Yamaha, si Quartararo avait du soutien ou pas », explique Dani Pedrosa à ‘La Gazzetta dello Sport’. « Mais de l’extérieur, j’ai vu une Ducati qui a beaucoup poussé, qui a aussi bien fonctionné en équipe, et ça se voit aux résultats de tous ses pilotes. Fabio, en revanche, était le seul capable d’obtenir un résultat avec la M1… Ensuite, quand un pilote commence à gagner autant de points que Bagnaia, ce truc te fait un effet psychologiquement ».
Au GP de Valence, il ne suffira pas au champion de France de s’imposer, il faudra espérer que Pecco Bagnaia termine 15e ou en dehors de la zone des points. « En Malaisie, il n’avait pas l’air aussi fort dans sa tête qu’en début de saison… Après il faut quand même qu’il y ait un miracle, ce serait très étrange de ne pas voir Pecco marquer des points ».
