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Jack Miller

Jack Miller est de l’école de Cal Crutchlow qui l’a pris sous son aile au début de sa carrière en MotoGP, perpétuant ainsi la tradition d’une génération en voie de disparition qui n’aime pas la langue de bois. Une posture qui ne donne pas toujours raison, mais qui amène quand même à se poser les bonnes questions. Et l’Australien en a une à propose de Fabio Quartararo…

Jack Miller s’apprête à faire ses adieux à Ducati en MotoGP avec un dernier Grand Prix de la saison 2022 à Valence qui lui montrera la sortie de l’usine de Borgo Panigale. Après des débuts avec Honda, marqués par une victoire, et une suite en 2018 avec Ducati qui lui a permis d’en célébrer trois autres, la suite se déclinera jusqu’en 2024 avec KTM. Il quitte donc la redoutable Desmosedici pour une RC16 qui doit encore tenir ses promesses. Mais il ne se dit ni déçu pas plus qu’inquiet de passer du rouge à l’orange.

Dans des propos relayés par Todocircuito, il affirme en effet : « la RC16 autrichienne est vraiment bonne, et je vais me concentrer et travailler dur pour bien faire les choses. Il n’y aura pas le bla bla bla habituel des plaintes ». Il ajoute : « aujourd’hui toutes les motos sont rapides et puissantes, il n’y a pas de motos inférieures et défavorisées. On n’entend à la fin que des mots racontant les faits.  Et les faits montrent le grand équilibre de ce championnat ».

Francesco Bagnaia, Fabio Quartararo, Jack Miller, CryptoDATA Motorrad Grand Prix von Österreich

Jack Miller : « toutes les MotoGP sont bonnes et Fabio Quartararo a eu l’opportunité d’en changer« 

Un pavé jeté dans la mare de ceux qui ont fait de la critique de leur machine l’alibi de leur contre-performance. On pense bien sûr aux pilotes Honda hors Marc Marquez. Mais l’Australien précise suffisamment sa pensée pour assumer que cette pierre est plutôt jetée dans le jardin de Fabio Quartararo : « Quartararo n’arrête pas de se plaindre de la faible puissance et de la faible vitesse de sa M1, mais alors pourquoi a-t-il renouvelé avec Yamaha ? » se demande JackAss.

L’approche de Miller se base sur le fait que « toutes les MotoGP sont bonnes et qu’il a eu l’opportunité d’en changer ». Il se demande donc « pourquoi il ne l’a pas fait », puisque, ajoute-t-il, « aujourd’hui il n’y a pas de mauvaises motos, et toutes les marques sont compétitives ». A ce point de vue on rappellera la remarque déjà faite par Cristian Gabarrini, le chez mécanicien de Pecco Bagnaia : « Fabio Quartararo se retrouve seul avec une moto qui n’est pourtant pas tout ce désastre comme beaucoup le disent. Pour moi, la Yamaha est très compétitive ». On verra ce que donnera le nouvel opus d’Iwata en 2023.

Fabio Quartararo, Jack Miller, Gran Premio TISSOT de Aragón

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