pub

Valentino Rossi est un cas à part sur la grille MotoGP. Une spécificité d’abord due à son palmarès qui parle de lui-même. Sa longévité au plus haut niveau en est la seconde. Il joute actuellement avec des pilotes qui l’ont découvert alors qu’ils n’étaient que des enfants. Dans le cas de Jack Miller, lorsque le Doctor a débuté dans la catégorie 125cc en 1996, il n’avait qu’un an. Quel regard porte-t-il sur son aîné à présent qu’il croise le fer avec lui ?

Jack Miller a fait ses premières armes en MotoGP chez Honda qui a fait le pari de l’amener au plus haut niveau à partir de la Moto3. Un investissement dont bénéficie actuellement Ducati. L’Australien sera encore chez Pramac en 2019, mais avec une GP19 et la ferme intention de déloger son ancien équipier Petrucci du team usine qui vient de l’accueillir. Pour succéder à Lorenzo.

Cela étant dit, le même Miller devra avoir un œil sur son nouveau compagnon de box. Francesco Bagnaia est celui-là, et depuis qu’il a pris le guidon de la GP17, il fait des étincelles. Ce Champion du Monde de Moto2 en titre sort de l’académie VR46 dont le maître est Valentino Rossi… « C’est une sorte de culte » avoue l’Australien. « Quand vient le dimanche, il peut toujours gagner. C’est toujours une menace en course ».

Il précise : « tout le monde veut faire partie de son dernier combat. Sa course de Sepang a été impressionnante. J’ai revu l’épreuve le lundi. La régularité de ses tours a de quoi rendre jaloux n’importe quel pilote. En tant que pilote, vous le voyez et vous vous dites : bon sang ! ». Cependant, l’affaire d’un dixième titre qui le canoniserait pour l’éternité reste une autre paire de manches : « ça, ce sera une autre histoire » confesse Miller.

Tous les articles sur les Pilotes : Jack Miller, Valentino Rossi

Tous les articles sur les Teams : Alma Pramac