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Lin Jarvis

Lin Jarvis a quitté la Malaisie avec le titre mondial encore possible pour son pilote Fabio Quartararo. Tout se décidera donc lors de la dernière manche à Valence, début novembre. Cependant, même si l’Anglais fait le constat que « ce n’est pas encore fini », et que « rien n’est encore perdu », il reconnait dans le même temps que « l’élan parle contre nous ». Tellement qu’il fait déjà le bilan de cette saison où, malgré un retard technique évident, Fabio Quartararo aurait pu démontrer qu’impossible n’est pas Français.

Lin Jarvis aura des regrets au terme de cette saison dont la première mi-temps a laissé entrevoir un exploit envisageable de la part du Champion du Monde Fabio Quartararo, au guidon d’une Yamaha quasi-identique à celle de 2021. Mais lorsque l’armée Ducati s’est mise en bon ordre, son feu roulant a modelé une dernière partie de campagne faisant s’élever l’aube rouge d’un titre mondial. C’est à Valence que tout se décidera néanmoins, Fabio Quartararo ne préservant que pour deux points l’incertitude de cette compétition qui aura rarement été aussi indécise.

Le tricolore a réagi juste à temps en Malaisie en renouant avec un podium oublié depuis le Grand Prix d’Autriche. Il n’a remporté aucune victoire lors des neuf dernières courses et il comptabilise deux podiums seulement durant la même période. « El Diablo » n’a récolté que 63points lors des neuf courses passées depuis le Sachsenring, tandis que Bagnaia en a pris 177.

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Lin Jarvis : « nous avons le moteur le plus faible de la grille« 

Le directeur général de Yamaha Motor Racing commente ainsi la situation sur Speedweek : « Fabio a montré des performances exceptionnelles sur une moto dont nous savions avant même le début de la saison qu’elle allait nous donner du mal. Non seulement contre Ducati mais aussi contre KTM, Suzuki et Aprilia ». Et il le reconnait : « nous avons la moto avec le moteur le plus faible de la grille. Heureusement, la M1 a d’autres atouts, mais cela complique encore le travail des pilotes ».

Il explique cette complication : « lorsque vous êtes dans ce peloton de chasse, les combats en course sont très difficiles si vous n’avez pas assez de puissance moteur. Si vous n’avez pas assez de puissance, vous devez rester près des motos rapides ». Ce qui induit une prise de risque accrue, comme cela s’est produit au départ du Grand Prix d’Aragon. Puis Lin Jarvis termine ce qui semble être déjà le bilan de l’année : « nous avons commis trop d’erreurs chez Yamaha. Certaines d’entre elles étaient liées au pilote, certaines liées à l’équipe, certaines relèvent simplement de la malchance ». Mais ce n’est pas fini quand même…

Fabio Quartararo aujourd'hui en FP1 à Sepang : peut-il retarder la décision ?

Classement Championnat après la Malaisie (19/20) : 

Championnat

 

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