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Marc Marquez

Avec cette polémique sur Marc Marquez, on voit que la tension est encore montée d’un cran dans ces qualifications à rebondissements d’un Grand Prix de Malaisie qui peut décider ce dimanche du titre mondial pilotes en MotoGP. Avec les chutes des trois premiers au championnat que sont Pecco Bagnaia, Fabio Quartararo et Aleix Espargaró, finalement tous relégués entre le neuvième et le douzième rang, la course à Sepang s’annonce explosive. Les nerfs sont mis à rude épreuve et ceux de Davide Tardozzi peut-être même encore un peu plus que ceux des autres. Le team manager n’a pas apprécié de voir un Marc Marquez encore une fois collé au sillage de Pecco Bagnaia qui a fini par chuter… Lien de cause à effet ?

Les remontrances avaient commencé déjà en Australie, mais avec l’enjeu de ce Grand Prix de Malaisie, les critiques se sont faites plus violentes chez Ducati à l’encontre d’un Marc Marquez qui a cherché systématiquement le sillage de Pecco Bagnaia lors de la Q2. Ce n’est pas la première fois. Mais ce samedi à Sepang, c’est lui qui tire les marrons du feu avec un troisième temps alors que Bagnaia a chuté pour se contenter de la neuvième place. Comme l’officiel Honda a réussi sa performance seul, il n’y a pas a priori de quoi crier au scandale. Mais le moment est grave dans cet avant dernier meeting de l’année chez Ducati et, dans ce cas, chaque détail compte…

Marc Marquez partira de la première ligne, troisième plus rapide du Grand Prix de Malaisie, 18e manche du MotoGP 2022. Comme à son habitude, le pilote Honda a profité du sillage de ses adversaires, notamment Pecco Bagnaia, ce que Ducati et surtout le Team Manager Davide Tardozzi n’ont pas apprécié. L’octuple champion du monde s’est défendu en disant agir dans le cadre du règlement et qu’être ainsi derrière, il ne gêne personne.

Voici d’abord les propos du team manager Ducati : « nous critiquons habituellement les gars qui courent en Moto3, mais en MotoGP les choses ne vont pas trop mieux, il suffit de regarder ce que Marquez a fait aujourd’hui aussi. Un pilote de son niveau devrait donner le bon exemple dans ces situations, nous sommes au sommet du professionnalisme dans ce sport, et son comportement n’est en aucun cas un exemple. Toujours suivre un adversaire pour gagner des places n’est pas positif ».

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Marc Marquez : « maintenant ils se plaignent que je les suive, mais en 2014/15/16 ils me l’ont fait et je n’ai jamais rien dit »

Le team manager de la maison Borgo Panigale a alors conclu : « pour commenter ce qu’il a fait j’aurais aussi un adjectif à utiliser, mais je pense qu’il vaut mieux ne pas le dire et le garder pour moi, on ne sait jamais » …  Marc Marquez a répondu : « je comprends Ducati, mais pour le moment ils ont un moteur de fou et les suivre est le seul moyen de ne pas perdre trois dixièmes sur les deux lignes droites. Si j’avais leur moteur, je n’utiliserais pas leur sillage, mais notre moto est plus lente en ce moment ».

Il ajoute : « je ne fais rien en dehors des règles, je ne dérange personne en me mettant derrière quelqu’un, contrairement à ce que Morbidelli a fait ce matin, lorsqu’il a ralenti sur la trajectoire. Maintenant ils se plaignent que je les suive sur la piste, mais en 2014/15/16 ils me l’ont fait et je n’ai jamais rien dit ». On rappellera que Franco Morbidelli qui a effectivement gêné des pilotes en FP3 sera pénalise d’un double long lap en course dimanche en Malaisie.

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Crédit classement motogp.com

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