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Aleix Espargaró

Aleix Espargaró ne pouvait sans doute pas débuter ce Grand Prix de Malaisie de la pire des façons. Accablé par des problèmes techniques, dont un a causé sa chute, le troisième du championnat voit se confirmer une triste campagne en outre-mer pour ses troupes Aprilia qui doivent se languir d’un retour en Europe. Reste qu’elles avaient fait des essais à Sepang lors de l’intersaison, ce qui laissait espérer un meilleur sort que sur les trois autres tracés exotiques jamais vus depuis 2019. Or la RS-GP a bien changé depuis. Mais à la lecture de la feuille des temps de ce vendredi en Malaisie, ça n’apparait pas de manière flagrante, ce qui a suscité une remarque amère du pilote de 33 ans…

Une vingtième place pour Aleix Espargaró juste derrière son équipier Viñales en FP1, une FP2 passée dans le total anonymat, ce n’est rien de dire que le leader de la marque de Noale au championnat cette saison ne gardera pas un souvenir impérissable de ce vendredi à Sepang… « une journée à oublier » a-t-il d’ailleurs commenté avant d’ajouter quand même : « demain il sera temps de risquer un peu plus et d’essayer de rentrer dans le top 10 ».

Il explique son calvaire : « avec les deux motos, nous avons eu des problèmes. Avec la première c’était un problème d’embrayage, j’ai dû rentrer au box et dès que je suis sorti j’ai eu à nouveau le même problème. J’ai chuté à cause de l’embrayage, car la moto s’est bloquée au milieu du virage » commentait le pilote de Granollers, qui arrive à Sepang en troisième position du championnat, à 27 points de Bagnaia.

Aleix-Espargaro-MotoGP-Malaisie-2022

Aleix Espargaró tire un trait sur 2022 : « dans cette seconde moitié de saison, nous n’avons pas été en mesure de suivre l’évolution de nos constructeurs rivaux »

« Avec la deuxième moto, nous avons eu un problème avec le moteur, ce qui m’a donné une alarme et j’ai dû m’arrêter et rester au box ». Il ne lui reste plus qu’à espérer un temps sec samedi matin pour la FP3. Mais il souhaite aussi ces conditions pour la course : « je ne veux pas qu’il pleuve, je pense que sur le sec je peux être très compétitif et j’espère pouvoir redresser la situation demain ». Sur ce rebond, il précise : « dans des conditions normales, je dirais qu’il n’est pas possible. C’est toujours difficile de récupérer quand le travail du vendredi ne donne pas les résultats escomptés. Mais nous sommes en Malaisie, c’est un circuit que j’aime bien, et nous pourrons utiliser les résultats des tests donc j’ai encore de bonnes attentes ».

Aleix Espargaró termine justement sur une comparaison entre la RS-GP testé sur ce tracé de Sepang en février et celle qu’il pilote aujourd’hui… « Au début de la saison, je pense que l’Aprilia était la moto la plus compétitive ». Puis il ajoute : « dans cette seconde moitié de saison, cependant, nous n’avons pas été en mesure de suivre l’évolution de nos constructeurs rivaux ». Tour ça pour conclure : « donc je n’ai pas l’impression qu’en disant ça c’est un bilan positif ».

Ce n’est pas la première critique qu’il formule à l’encontre de son équipe. Et il assume en ajoutant : « c’est la troisième année consécutive que nous souffrons en seconde partie de saison, et franchement nous avons du mal à identifier les causes. Je ne pense pas que ce soit une affaire liée aux pistes. Je pense qu’on peut se battre pour le titre aussi la saison prochaine, mais à condition de garder les résultats constants durant la saison ». Aleix Espargaró a pratiquement fait une croix sur ses dernières chances cette année d’être titré.

Résultats de la FP1/FP2 du Grand Prix de Malaisie MotoGP à Sepang :

Crédit classement: MotoGP.com

 

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