Malgré ce qui va suivre pour Joan Mir, dans ce Grand Prix d’Australie, les troupes Suzuki se seront couvertes de gloire avec une concrétisation pleine d’autorité d’un Alex Rins en état de grâce. De quoi quitter le paddock MotoGP par la grande porte, même avec une lettre de renvoi dans les poches venue du conseil d’administration du blason d’Hamamatsu. Cela étant dit, Phillip Island n’a pas été tout rose pour tout le monde chez les tuniques bleues. Car pendant que Rins fêtait sa quatrième réalisation de carrière dans la catégorie, de l’autre côté du box, un champion du monde 2020 du nom de Joan Mir expliquait pourquoi il avait dû se contenter d’une anonyme 18è position. Et la raison laisserait presque sans voix…
C’est un épilogue pour le moins en deçà des attentes qu’a vécu Joan Mir à Phillip Island, théâtre ce week-end d’un Grand Prix MotoGP d’Australie revenu au calendrier depuis 2019, et donc premier du monde d’après. L’Espagnol, en raison d’un problème de manomètre sur la grille de départ a débuté la course avec des pressions de pneus erronées, un aspect qui ne lui a pas permis, contrairement à son coéquipier, Alex Rins, de profiter pleinement du potentiel de votre GSX -RR…
Joan Mir : « nous avons eu un problème avec un manomètre qui ne nous permettait pas d’avoir la bonne pression des pneus »
« La course a été très décevante, du moins de notre côté des stands » regrette celui qui revenait de blessure à la cheville. « Nous avons eu un problème avec un manomètre qui ne nous permettait pas d’avoir la bonne pression des pneus. Un épisode qui en fait ne nous a pas fait glisser dans les zones les plus nobles du classement ».
Il ajoute : « c’est certainement une fin triste, mais je vais donner le meilleur de moi-même au cours des deux dernières courses de la saison. J’espère avoir plus de chance. Quant à Rins, je suis content de sa victoire et que cela soit arrivé sur une piste spéciale comme Phillip Island ».
MotoGP Australie Course : classement
Crédit classement motogp.com