Pecco Bagnaia pensait avoir tout perdu au Japon après sa chute dans le dernier tour consécutive à une manœuvre de dépassement mal évaluée sur un Fabio Quartararo alors seulement huitième. Mais, une semaine après, en Thaïlande, c’était au tour du Français de boire la tasse sur un tracé de Buriram que l’Italien maîtrisait suffisamment pour en tirer un podium qui l’a ramené à deux points de la place de leader du pilote Yamaha. L’Australie est le nouvel épisode de ce feuilleton épique qu’est cette course au titre, et comme il s’agit de l’antépénultième de cette saison, il n’y a plus de joker dans aucun des jeux de ceux qui peuvent mathématiquement encore rafler la mise…
Deux points séparent encore Pecco Bagnaia de Fabio Quartararo et il y en a encore 75 en jeu. Un capital auquel rêve aussi Aleix Espargaró, à 20 points avec son Aprilia et les compagnons de marque de l’Italien que sont Enea Bastianini à 39 longueurs et Jack Miller à 40 unités. Le moment est donc venu de bien calculer, et à tous les niveaux. Les opportunités sont à prendre comme les erreurs ne sont plus permises, et les deux approches vont rarement de pair, ce qui nous promet un final explosif. Cela étant dit, avec une Ducati que l’on peut cataloguer comme meilleure moto du plateau et des consignes d’équipe sur la table, Pecco Bagnaia est celui qui semble avoir le plus d’atouts en main.
Pecco Bagnaia : « nous devons rester concentrés »
Un ballotage favorable sur lequel l’Italien ne veut cependant pas s’attarder… « Après le Grand Prix de Thaïlande, je suis rentré chez moi quelques jours et maintenant je suis prêt à affronter ces deux autres manches consécutives en Australie et en Malaisie » dit-il. « Je suis ravi de revenir à Phillip Island, un circuit très rapide où je suis convaincu que nous pouvons bien faire ».
Puis il en vient au fait : « nous avons maintenant deux points de retard sur Quartararo, mais cela ne change pas notre approche : nous devons rester concentrés, bien travailler dès la première séance d’essais vendredi et viser la victoire en course. Maintenant plus que jamais, il est important de ne pas faire d’erreurs ». Il termine sur ce qui sera la préoccupation de tous en MotoGP : « nous verrons comment sera le temps. Lors du dernier Grand Prix, nous avons réussi à trouver de bonnes sensations sur le mouillé, mais nous devons encore arriver à dimanche, prêts à affronter la course dans toutes les conditions ».
