pub

Ce Dimanche 2 octobre 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Buriram au terme du Grand Prix de Thaïlande.

Le pilote français, qualifié en 5e position, a terminé 4e après avoir décidé de ne pas attaquer Francesco Bagnaia.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).


Johann Zarco : « Une bonne quatrième place ! Ces conditions délicates sont toujours difficiles pour la concentration, et terminer la course est toujours une première satisfaction. Je m’attendais à gagner la course et je voulais gagner la course, mais le début de la course a été assez difficile. Il y avait un peu trop d’eau et j’ai vu que les autres avaient un meilleur rythme que moi au début. Dès qu’il y a eu moins d’eau sur la piste, j’ai pu me sentir mieux alors qu’ils se sentaient moins bien. Mais cela s’est produit un peu trop tard : Les trajectoires sèches sont peut-être vraiment apparues à cinq ou six tours de la fin, et c’était trop tard pour remonter toutes les positions jusqu’à Oliveira. Je m’attendais à le faire, et peut-être avoir une plus grande différence, mais c’était dur, et à la fin peut-être que si j’avais rejoint Pecco deux tours plus tôt, j’aurais pu le doubler et essayer de rattraper Jack et Miguel, mais c’était à trois tours de la fin et je me suis dit que prendre le risque de le doubler, puisque dès que vous sortiez de la trajectoire sèche la moto bougeait et glissait, j’ai pu le faire avec Marc mais je ne voulais pas le faire avec Pecco. Cela aurait été dommage de commettre une erreur et je me suis dit que ces conditions permettaient l’objectif de la victoire mais que j’avais perdu la victoire, donc que la quatrième place était vraiment suffisante pour moi aujourd’hui. »

Comment étaient les conditions pendant les deux ou trois premiers tours ?
« Les pires conditions avec l’eau étaient quand la pit lane a été ouverte pour 10 minutes. J’ai fait trois tours, et après le troisième tour il y avait moins d’eau et il était possible de piloter. La quantité d’eau et donc descendue assez rapidement. Au début de la course, comme d’habitude vous ne pouvez rien voir dans les deux longues lignes droites, mais vous savez plus ou moins où vous devez freiner, mais clairement, avec la plupart des pilotes nous avons freiné 100 mètres avant le point de freinage normal, car on ne voyait et nous ne sommes pas fous. Parfois, nous prenons des risques pour récupérer du temps, et cela fonctionne très bien, mais le faire à chaque tour… Parce que quand vous faites ça, vous avez beaucoup de blocages de l’avant et c’est vraiment dur pour la concentration. Comme je l’ai dit, les conditions étaient très particulières car il faisait chaud, parfois les pneus bougeaient mais il n’y avait pas beaucoup d’adhérence, donc vous deviez jouer avec cela et c’était difficile à comprendre. Mais pour moi, oui : cela aurait dû sécher trois tours avant, et on aurait entendu la Marseillaise (rires). »

Dans les derniers tours, les pneus se sont beaucoup dégradés ou étaient toujours en bonne condition ?
« Par exemple, pour Pecco, ses derniers tours étaient difficiles à cause de l’avant. Personnellement, l’avant bloquait mais j’avais un style de pilotage différent qui me permettait de vraiment utiliser la trajectoire sèche et d’aller encore plus vite. C’est pourquoi j’ai été limité à la fin, lors des deux ou trois derniers tours. Ce sont des styles différents mais en ayant un avantage quand ça sèche, il est logique que quand il y a beaucoup d’eau et pas beaucoup d’adhérence, je rencontre quelques difficultés. J’ai donc été en difficulté pendant les deux tiers de la course, et c’était trop pour penser à la victoire.
Mais je pense que tout le monde a fait le choix des médium/médium car il faisait chaud et nous savions que c’était le bon choix ici, car quand cela a séché nous avons perdu un peu, mais pas autant qu’on aurait pu s’y attendre. Donc finalement, pour les pneus, les conditions étaient normales. Pour moi, heureusement, on a eu moins d’eau, sinon je n’aurais peut-être pas pu récupérer le temps que j’ai perdu. »

Auriez-vous attaquer dans le dernier tour si cela n’avait pas été Pecco ?
« Oui ! Sûr ! Sûr, cela fait partie de la course mais depuis maintenant de nombreuses courses, ils ont dit « si vous devez vous battre pour la victoire, Ducati ne veut pas retirer une victoire à un pilote ». Mais pour une position, si nous pouvons calculer un peu, ils seront reconnaissants. Et comme je dis, je devais aller pour la victoire, et comme la victoire était perdue, c’était quasiment « ne va pas sur le podium » (Rires). Faire un podium en n’étant pas heureux, c’est mieux de faire quatrième (rires). »

Aviez-vous réglé votre moto pour une piste sèche ?
« Non. Nous avions des réglages pour le mouillé, mais avec mon style, je peux parfois être très rapide avec les réglages pour le mouillé. Et ici, où nous devions nous adapter rapidement, les pilotes forts comme Jack et Miguel ont une adaptation immédiate qui est vraiment incroyable : Ils ont fait la même chose en Indonésie. Ils ont ensuite pu gérer la course comme ça. Álex Márquez était également très à l’aise, mais quand la piste a séché il a rencontré quelques problèmes, comme Martín. Cela dépend donc vraiment des styles et de la façon dont on approche les conditions. »

 

Résultats du Grand Prix de Thaïlande MotoGP :

Classement

Crédit classement : MotoGP.com

Tous les articles sur les Pilotes : Johann Zarco

Tous les articles sur les Teams : Pramac Racing