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Ce vendredi 30 septembre 2022, Johann Zarco a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Buriram au terme de la première journée du Grand Prix de Thaïlande.

Le pilote français ne figurait pas dans le top 10 à l’issue d’une FP1 extrêmement serrée, mais a su redresser la barre cet après-midi pour s’octroyer le meilleur temps de la FP2, 18 millièmes devant Francesco Bagnaia.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Johann Zarco sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).


Johann Zarco : « Je suis très heureux de cet après-midi ! Ce matin, j’ai plutôt bien démarré la séance et en mettant le pneu tendre à la fin, je n’ai pas vraiment poussé comme j’aurais pu pousser pour l’attaque du chrono. J’étais plutôt régulier et plutôt rapide mais pas assez rapide pour être dans le top 10. L’après-midi, nous avons bien travaillé en essayant des choses. Je ne suis pas encore à 100 % à l’aise au freinage, et nous devons améliorer ce domaine pour la course pour se battre avec les autres gars, mais j’ai été très heureux d’avoir un bon feeling dans le dernier tour et que le chrono soit très bien venu. C’est donc très positif ! Je ne m’attendais pas à cette vitesse aujourd’hui, donc je suis heureux. J’espère pouvoir progresser demain si c’est sec, afin de me sentir encore mieux et de rester compétitif, et s’il pleut la première position sera utile pour passer directement en Q2. Nous économiserions alors de l’énergie, et comme je le dis tout le temps, sur le mouillé c’est moins exigeant physiquement. Ici, en Thaïlande, il peut faire tellement chaud que si nous avons tout le week-end sur le sec, vous arrivez le dimanche sans doute un peu fatigué, donc nous verrons bien les conditions demain. Quelles qu’elles soient, je peux être compétitif et j’essaierai d’être sur la première ligne. »

Vous pouvez être compétitif même dans le dernier secteur ?
« Je pense que la Ducati peut être compétitive partout. Peut-être que les changements de direction dans les virages 9, 10 et 11 ne sont pas le meilleur endroit, mais je suis sûr qu’en trouvant de bons réglages vous pouvez être plutôt rapide. Nous devons donc trouver ces bons réglages. »

Vous les avez trouvés ?
« Non ! (rires) »

Qu’est-ce qui te donne le plus de satisfaction aujourd’hui ?
« Tout le global de la journée, d’avoir été assez zen, le matin comme l’après-midi. Un peu moins l’après-midi mais à la fin ça a quand même payé au niveau chrono. Je ne m’attendais pas à avoir cette vitesse-là, du coup ça me fait vraiment plaisir d’avoir été vite alors que je m’attendais à être un peu moins compétitif. Du coup, content de ça, et comme quoi ça joue vraiment à pas grand-chose. Si demain je peux encore faire un petit pas en avant, je pense que là je peux avoir de vraies chances pour la course de dimanche. »

Tu te sens à l’aise, même dans le dernier partiel ?
« On a vu avec Fonsi que ce changement d’angle 9, 10, 11 peut coûter beaucoup de temps dès que les pneus s’usent. Du coup, il faut bosser demain si c’est sec pour trouver comment être dynamique sur le changement d’angle sans que la moto glisse et bouge : Plus facile à dire qu’à faire ! Mais il n’y a que ce changement d’angle, parce que après, au freinage du 12, c’est un freinage où nous somme compétitifs avec la moto, puis il y a une accél où normalement on accélère fort aussi. Encore que la Honda, je trouve qu’elle accélère fort aussi : j’étais derrière Márquez et mine de rien, c’est peut-être lui qui se démerde à bien sortir, mais il accélère très fort. Mais voilà, il n’y a que cet enchaînement où si en course tu veux rester au contact, il faut pouvoir le faire avec plus de facilité. »

Résultats FP1-FP2 du Grand Prix de Thaïlande MotoGP à Buriram :

Crédit classement : MotoGP.com

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