Un Grand Prix du Japon sans une alerte au typhon ne serait pas vraiment un Grand Prix du Japon, et cette édition 2022 n’échappe pas à la règle.
Nanmadol, classé comme un super typhon par le Joint Typhoon Warning Center (JTWC) des États-Unis, un terme appliqué aux tempêtes avec des vitesses de vent soutenues de 240 km/h, a frappé dimanche dernier Kyushu, la plus méridionale des quatre îles principales du Japon avec de fortes rafales de vent et de fortes pluies, causant quatre morts et plus de cent blessés malgré les ordres d’évacuation diffusés. Accessoirement, il a également également retardé lundi tous les vols des participants du championnat du monde MotoGP à destination du Japon ainsi que les avions cargos nécessaires au transport du matériel.
Aujourd’hui, c’est son petit frère qui se rapproche doucement, toujours par le Sud du Japon. Il est beaucoup plus petit et n’a même pas encore reçu de patronyme, et il est prévu pour s’évacuer en perdant de son intensité en longeant la côte nord-est du Japon.
Il pleut actuellement à Motegi et il devrait y pleuvoir au moins épisodiquement jusqu’à samedi soir, mais les météorologues anticipent une accalmie pour dimanche, ce qui nous laisse espérer une course sur le sec.
Cela ne perturbe guère les pilotes MotoGP, à l’image de Fabio Quartararo qui a déclaré « je pense que maintenant il n’y a pas vraiment de raison d’avoir peur d’une course sur le mouillé » grâce à l’adhérence élevée du circuit nippon.
Illustrations : © Japan Meteorological Agency