Max Biaggi le patron d’écurie n’en revient toujours pas. Ce qui s’est passé dans la voie des stands lors des qualifications du Moto3 le samedi en Aragon, avec deux de ses mécaniciens empêchant Adrian Fernandez du team Tech3 de prendre la piste, a été une scène suffisamment choquante pour qu’on en reste là. Les excuses ont été présentées et les auteurs sanctionnés. Mais l’affaire s’est poursuivi dans le paddock durant la nuit avec une plainte pour coups et blessures, une hospitalisation et la Guarda Civil dans le paddock dès le dimanche matin pour des auditions en règle. Ambiance…
Max Biaggi ne décolère pas : « j’ai honte. C’est mon équipe. La sanction est justifiée, et l’amende aussi. Ma part sera encore plus lourde. Il y aura une mesure plus ciblée. Je pensais avoir tout vu et je ne souhaite à personne de vivre ça. Les deux mécaniciens n’étaient pas là par hasard, ils étaient d’accord. C’était une initiative personnelle et préméditée ». On rappellera qu’ils ont été exclus pour deux Grands Prix et qu’ils devront s’acquitter de 2 000 euros d’amende. Mais ça, c’était avant ce qui a suivi dans le paddock…
Max Biaggi : « je pensais avoir tout vu »
Selon Speedweek, la dispute entre les deux mécaniciens de l’équipe Max Racing et la famille Fernandez s’est poursuivie le samedi soir. Les frères Raul et Adrian Fernandez ont raconté que les deux mécaniciens sont venus au camping-car de Raul Fernandez vers 21h30, ont injurié les deux frères et leurs parents et, surtout, ont agressé indûment la mère. Un des mécaniciens aurait reçu un coup de tête violent de Carlos Fernandez, le père des deux pilotes. Ledit mécanicien aurait été soigné à l’hôpital pour une lèvre fendue et un gonflement du visage.
Dimanche matin, des officiers de la Guardia Civil étaient dans le paddock pour pendre les auditions de toutes les personnes impliquées. La suite au prochain numéro…