Pour le moment, une bonne étoile fait passer Aleix Espargaró au travers de tous les tourments qu’il rencontre dans ce Grand Prix en Aragon. L’histoire du test de la procédure de départ lors de la FP1 n’a amené aucune action à son encontre, il s’est relevé sans dommage de deux chutes et ça s’était pour le vendredi. Ce samedi, il est encore tombé, et il a dû en passer par la Q1 où il a été sous investigation… Mais là encore, sans suite. Puis il a traversé tout ça pour s’installer bon quatrième sur la grille de départ, avec toujours la certitude de pouvoir bien faire. Enfin, à tout le moins, de faire déjà mieux que Fabio Quartararo…
Il le dit ce seulement samedi soir, mais au début de ce second jour du Grand Prix d’Aragon qu’il a clairement défini comme celui de sa contre-attaque au championnat, Aleix Espargaró avait perdu de sa superbe… Il dit ainsi : « il y avait beaucoup de pression aujourd’hui, je dois l’admettre. Après les deux erreurs d’hier, j’étais conscient que je devais viser un bon résultat mais je savais aussi que je n’avais plus le droit à l’erreur ».
FIM MotoGP Stewards 📋
After reviewing the footage, no further action will be taken on the incident between #MotoGP riders #41 @AleixEspargaro and #49 @FabioDiggia49 #AragonGP 🏁
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 17, 2022
Aleix Espargaró : « les Ducati nous mettent 10 km/h en ligne droite »
Cette confession faite, il ajoute : « ne pas entrer directement en Q2 n’a certes pas amélioré la situation, mais je suis toujours resté convaincu que je pouvais bien faire. Finalement nous avons réussi, la quatrième position est un bon point de départ. On est dans le rythme aussi, mais la gestion de l’usure des pneus m’inquiète un peu, certains pilotes sont plus rapides que moi et pour rester avec eux je devrai peut-être solliciter davantage le pneu arrière lors des accélérations ».
Car le pilote Aprilia en est arrivé à ce constat : « les Ducati sont sur une autre planète et nous mettent 10 km/h en ligne droite. C’est un circuit où je visais la pole, mais le niveau Ducati est incroyable. On dépasse légèrement les 340 à l’heure et ils atteignent les 350 ». Mais il pense qu’il y a plus malheureux que lui dans cette situation : « Fabio peut prendre un cher du point de vue comptable, pas moi ». Et il termine : « je dois aussi essayer de récupérer car les Ducati sont très rapides ici, j’ai un bon rythme et les courses MotoGP sont imprévisibles. Tout peut arriver ».
MotoGP Aragon J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com