Andrea Dovizioso se délecte à l’avance de rejoindre la fournaise de Sepang. Sur le tracé du Grand Prix de Malaisie, sa Ducati, en effet, excelle. Et ce sera un soulagement au sortir d’une épreuve australienne délicate. Même si Phillip Island a fait moins souffrir qu’à l’accoutumée la Desmosedici, ce circuit reste un souci pour la moto rouge. Tandis que pour Yamaha, c’est un vrai bonheur. Une tendance qui n’a pas échappé à celui qui joue la place de dauphin de Marquez au championnat face à Valentino Rossi…
La série de 25 courses sans succès a démontré que la firme aux diapasons traversait en effet une crise technique. Cependant, la M1 a encore des arguments à faire valoir, des bases qu’elle n’a pas oubliées. Il lui suffit, pour les remettre sur le devant de la scène, de circonstances favorables, à commencer par un circuit ami. Ce qu’est, en l’occurrence, celui de Phillip Island.
Une conjonction qu’Andrea Dovizioso a eu tout le loisir d’observer le week-end dernier, en Australie… « Je n’ai sans doute pas vu Yamaha dans une forme éblouissante, et les difficultés rencontrées par Valentino Rossi en fin de course l’ont démontré. Vinales a gagné, mais il a aussi connu une baisse de régime. Cependant, à un moindre niveau. Mais Phillip Island a démontré combien leur châssis restait impressionnant. Dans les virages rapides, ils peuvent vraiment être rapides ».
Il ajoute : « néanmoins, dans les autres aspects de la moto, ils n’y sont pas. L’Australie reste un important résultat pour eux, et Maverick en avait plus particulièrement besoin. Pour ce qui me concerne, c’est bien d’avoir pu terminer devant Rossi sur un des terrains qui lui était le plus favorable dans l’optique de la seconde place au championnat. Mais rien n’est joué. Une erreur et tout peut être bouleversé. Si je chute en Malaisie, il peut me recoller, voire même me dépasser ».
15 points séparent Dovizioso de Rossi. Qui, lui-même compte 15 longueurs sur son équipier Vinales…
