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Raul Fernandez

Si des rookies se révèlent cette année, et seulement au guidon de Ducati, d’autres souffrent sérieusement et ils ont des KTM, à l’instar de Raul Fernandez. L’Espagnol est à la même enseigne de celui qui était déjà son équipier l’an passé soit un Remy Gardner contre lequel il était en concurrence pour le gain du titre. Une époque bénie faite de podiums et de victoires qui rend la présente conjoncture cruelle. Le pilote Tech3 dont ont dit qu’il partira en direction de la future équipe RNF Aprilia au terme de cette campagne fait le point…

En 2021, Raul Fernandez a remporté pas moins de huit courses en 2021 en tant que rookie Moto2, battant ainsi le record de rookie d’un certain Marc Marquez qui avait fixé le seuil pour un débutant en 2011 à sept réalisations. Vice-champion du monde de Remy Gardner, qui est encore son compagnon de box cette saison, l’Espagnol avait toutes les raisons de penser qu’il resterait sur une bonne dynamique en s’installant sur la grille du MotoGP. Mais la désillusion a été cruelle.

Entre contre-performances notoires, chutes et une blessure lui imposant le forfait pour deux Grands Prix, Raul Fernandez a attendu le Grand Prix de Catalogne pour ouvrir enfin ouvrir son compteur de points. En Allemagne, il a obtenu son meilleur classement, synonyme d’une douzième place. Mais à Assen, les difficultés l’ont rattrapé. Un problème physique au bras droit a en effet poussé le pilote de 21 ans à jeter l’éponge.

Car aux difficultés techniques se sont ajoutés les pépins physiques. Avant Assen, en février, le pilote Tech3 KTM a dû terminer le test de Mandalika prématurément après une lourde chute qui a occasionné un choc à la tête. Au début des courses européennes, il n’était que spectateur à Portimão et Jerez après s’être blessé à la main lors de la Q1 humide au Portugal.

Raúl Fernández est entré dans les stands à Assen avec un visage peiné

Raul Fernandez : « je ne suis pas sur les réseaux sociaux« 

Un parcours qui lui fait dire sur Speedweek que « la première partie de saison a été difficile ». Il ajoute : « j’ai eu beaucoup de chutes, ce qui n’est en fait pas normal, et il y a eu un moment dans la saison où je n’ai pas pu beaucoup m’améliorer ». Mais il de désespère pas depuis une prestation au Sachsenring encourageante : « la deuxième partie de saison peut être intéressante. Nous avons de la place pour nous améliorer et c’est l’objectif ».

Un but à atteindre qui est même un impératif pour assurer sa pérennité dans le paddock. Car rien n’est acquis pour 2023 : « je fais de mon mieux et, pour être honnête, avant de penser à mon avenir, je dois m’améliorer. Comme je l’ai dit, je pense avoir une marge de manœuvre. Et si je m’améliore, je peux aussi penser à mon avenir. Penser à l’avenir maintenant n’est pas la bonne façon ».

Une situation d’urgence à laquelle il fait face en s’évitant tout ce qui pourrait être une perturbation ou un sujet de distraction. Ainsi, celui qui avait été au centre d’une polémique lors de l’intersaison après avoir maladroitement critiqué le team Ajo dans son parcours en Moto2 fait vœu de silence numérique pour ne pas se fragiliser encore plus : « je ne suis pas sur les réseaux sociaux. C’est la clé. Je ne lis rien et je me concentre sur mon travail. Parfois, ce n’est pas vraiment bon quand on parle trop et qu’on perd la concentration. Ce n’est pas bon, je ne peux pas perdre de vue mon travail maintenant » termine Raul Fernandez.

Raul Fernandez à Assen

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