Avec actuellement dix-huit courses, le calendrier du Championnat du Monde est déjà bien rempli. Mais d’autres circuits frappent à la porte des GP, alors que les actuels n’ont pas l’intention d’abandonner ce sport si apprécié.
Si l’on écoute Carmelo Ezpeleta, patron de Dorna et principal responsable du succès commercial, une vingtaine de Grands Prix pourraient bientôt figurer au rendez-vous, comme il l’a déclaré à MCN. Le premier ajout concerne le nouveau circuit de Kymiring en Finlande, dont voici une présentation en vidéo.
La construction de ce circuit continue, mais pas très vite, ce qui fait dire à Ezpeleta que le Grand Prix de Finlande n’aura probablement pas lieu avant 2019 : « La Finlande sera vraissemblablement au calendrier en 2019, parce qu’ils ne peuvent pas faire beaucoup de travail en ce moment, mais nous parlons toujours avec eux. C’est à eux maintenant, la balle est dans leur camp : s’ils finissent à temps pour être homologué pour 2018, alors ils nous rejoindront ». La Thaïlande est également demandeuse avec Buriram, qui a le mérite de déjà accueillir une manche du Championnat du Monde Superbike. L’Indonésie est également toutes voiles dehors pour recevoir le MotoGP, avec une possibilité au niveau d’un circuit de Sentul transformé, ou du projet de Jakabaring que voici :
Il y a également d’autres projets qui font un peu figure de serpents de mer, comme au Pays de Galle (Circuit of Wales) et en Hongrie (Hungaroring). Tout le monde peut rêver, sauf Spa Francorchamps. Le circuit belge est rejeté d’avance par le patron de Dorna : « Spa nous a contacté, l’été dernier, mais le principal problème pour nous est la sécurité. Il est presque impossible pour nous d’homologuer le circuit pour le MotoGP. Nous avons discuté un peu de World Superbikes, et ils ont proposé de faire du travail là-bas, mais il n’y a aucun espoir pour le MotoGP et nous avons encore besoin de parler davantage pour le Superbike ».
20 Grands Prix, est-ce trop ?
Se déplacer à travers le Monde entier pour 18 courses est déjà difficile pour les moins forts du paddock, c’est-à-dire les mécanos. Quel que soit le nombre de courses, ils ne seront pas augmentés. Par contre ils seront de moins en moins présents à la maison et verront de moins en moins grandir leurs enfants.
Inversement, augmenter le nombre de courses est un business juteux pour ceux qui sont à l’autre bout du manche, organisateurs du mondial, propriétaires de teams, télédiffuseurs, etc. Si le rythme de 18 courses est pénible, qu’en sera-t-il avec 20 ? Pour le savoir, il faudrait le demander aux équipes de NASCAR qui ont un calendrier de 40 courses par an.