Loris Baz a couru avec beaucoup de motos différentes, et sur de nombreux circuits différents dans le monde au cours de sa carrière. Enter MotoGP, Superbike et endurance, le Tricolore a fait le tour du globe pour faire progresser sa connaissance de nombreux sites. Ce fut encore le cas lors de son arrivée en MotoAmerica, en 2021. Et ce le sera ce week-end à Mid-Ohio.
Il y a trois ans, Loris Baz passait sa saison à étudier de nouvelles pistes pour concourir dans le championnat de MotoAmerica. Après avoir fait le tour des circuits américains, il a débuté la saison 2024 avec une bonne connaissance de chaque site.
C’est toutefois un retour aux bases qui l’attend ce week-end à Mid-Ohio. Alors que l’étape retourne au calendrier de la discipline pour la première fois en 10 ans, le pilote Warhorse HSBK Racing se devra de se remémorer du processus d’apprentissage qui était le sien lorsqu’il débutait.
Ce jeudi lors du test officiel organisé par Dunlop, a découvert la piste qui accueillera les courses du week-end. Bouclant un total de 15 tours, il est parvenu à décrocher le troisième temps de la journée.
Au soir de l’événement, Baz se disait enthousiaste. Il semble que le site dont il apprendra encore beaucoup dans les jours à venir lui plaise pour le moment.
« J’aime la piste, explique ce dernier. Ce n’est certainement pas facile à apprendre parce qu’il y a tellement de virages à l’aveugle, et peu de zones de dégagement. Ce n’est pas le genre de piste où vous pouvez trouver la limite vraiment facilement. Il est facile au contraire d’aller tout droit. Et si vous allez tout droit, vous vous écrasez.
En Europe, vous avez maintenant beaucoup de zones de dégagement sur le tarmac, donc vous pouvez trouver la limite, sortir et partir au large, mais ici, vous ne pouvez pas le faire » ajoute le pilote Ducati.
Loris Baz a cependant quelques idées de comment parvenir à atteindre ses objectifs, le tracé lui rappelant de nombreux autres sur lesquels il est parvenu à servir ses intérêts après avoir été confronté à des contraintes similaires.
« Quand j’ai marché sur la piste, ça m’a rappelé Pittsburgh, mais quand je roule… Pas du tout. J’adore les changements d’altitude comme à Barber, la crête, mais c’est vraiment différent et un peu plus lent que ces pistes, mais avec plus d’altitude. Il y a beaucoup de virages que vous commencez à monter, puis à descendre. C’est un peu de tout » conclut-il.
